Un bassin houiller est identifié en deux points du massif : un partiellement exploité pour son gaz autour de Lons-le-Saunier et un autre plus grand, partiellement exploité, situé au nord entre les massifs du Jura et des Vosges, qui englobe l'est de la Haute-Saône, le Territoire de Belfort et le sud du Haut-Rhin. La Dent de Vaulion est un reliquat d'un anticlinal érodé, déversé vers l'ouest, qui chevauche la terminaison du synclinal de Joux. Le Saxonien (Permien moyen) est composé de siltstones, de grès rouges et de conglomérats qui furent formés lors de l'érosion de la chaîne hercynienne. Parmi, les failles majeures, on distingue les failles de Pontarlier et du Vuache. Le Jura interne, appelé aussi « Haute-Chaîne », « Jura plissé » ou « Faisceau helvétique », est l'épine dorsale du massif et représente l'actuelle limite nord du bassin molassique suisse. Par contre, les dépôts molassiques que l'on retrouve dans le Jura, et donc plus au nord, ne débutent qu'à l'Aquitanien (Miocène inférieur) avec le dépôt de la molasse d'eau douce inférieure voire au sommet du Chattien (Oligocène supérieur) vers Yverdon-les-Bains[73]. Cinq lignes ferroviaires traversent le massif : les lignes Dole-Frasne - Neuchâtel, Besançon - Le Locle-Neuchâtel, Dole-Frasne - Vallorbe, Belfort-Delle - Berne (réouverture prévue pour 2016 du côté français) et la Lyon-Bellegarde - Genève (rouverte fin 2010 pour relier Paris à Genève). Le Jura comprend trois grandes régions naturelles. L'appellation « Montagnes du Jura » est une marque créée par les départements de l'Ain, du Doubs et du Jura, les régions Franche-Comté et Rhône-Alpes et le commissariat de massif du Jura pour assurer la promotion touristique du massif, au travers de campagnes de communication, principalement sur Internet en lien avec les offices de tourisme et les « pays »[10]. Les apports en charbons soulignent par ailleurs le développement de marécages côtiers[2]. Plus au sud, des gisements ont été identifiés dans un secteur réparti entre l'extrémité sud du Jura (Chézery), les rives du Rhône au nord de Seyssel (Pyrimont et Challonges) et les gorges du Fier (Lovagny et Chavanod)[102]. La neige y est donc plus rare. Il explique la régularité et la forme arrondie des plis[note 5] par la présence des bassins tertiaires marginaux qui auraient forcé le massif à se plisser selon le « mouvement général de contraction de l'écorce terrestre », conservant les contours des bassins tertiaires. L'origine des cluses est encore discutée, mais beaucoup de géologues s'accordent sur le fait qu'elles résultent d'un enfoncement sur place du cours d'eau déjà présent avant la formation du massif jurassien. Elle est constituée de grès bigarrés (gris, vert et rouge) d'origine fluviatile à marine peu profonde comme le démontrent les stratifications entrecroisées (en). Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Les dépôts se poursuivent globalement dans le Serravalien mais peuvent atteindre le début du Tortonien (Miocène supérieur) dans l'Ajoie[77]. Ils sont régulièrement bioturbés avec des surfaces tronquées. Ce sont ces reculées qui ont servi de modèles à la définition du terme « reculée ». Associé à des capteurs semi-permanents installés dans le sud du Jura, il a mis en évidence que la vitesse de déplacement horizontale est inférieure à 1 mm/an ou 1 km/Ma[91]. Découvrez la carte en relief du Jura et de nombreux départements en relief disponibles sur notre site ! Au Purbeckien, de petits amas de lignite se sont formés dans le Haut-Doubs et la Bresse[41],[42]. L'actuel système alpin est alors un vaste domaine continental où les socles hercyniens sont mis à nu par l'érosion lors d'une phase de pénéplanation. Étroit (moins de 4 km de largeur), d'orientation NE-SO, il culmine à des altitudes de l'ordre de 600 m. Il est constitué de deux synclinaux et de deux anticlinaux. Le massif du Jura en compte pas moins de 150, toutes réparties dans la Haute-Chaîne. Les plis de la haute chaîne jurassienne sont quant à eux de type « coffrés », point sur lequel les géologues suisses insistaient depuis plusieurs années[13]. Un premier ensemble de traces est concentré dans le Kimméridgien inférieur et forme un immense site d'empreintes s'étalant sur environ 250 km2 de Soleure jusqu'à Porrentruy[3]. Le Jurassique se caractérise par le développement de calcaires peu profonds incluant des récifs coralliens. Au sud, les reliefs du massif se confondent progressivement avec ceux de la Chartreuse et du Vercors. Carte topographique coupant le massif à la frontière : Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. 1. Ce phénomène est observé dans la région de Dole où les cours de la Loue et du Doubs sont en migration, le premier vers le sud, le second vers le nord. Des fentes de dessiccation développées dans un estran boueux alternent avec des grès de plage oolitiques surmontés par des caliches contenant des traces de conduits racinaires[2]. Ils se sont déposés dans un environnement de mer ouverte. La formation de la perte du Rhône s'étend de l'Aptien au Cénomanien[60]. Format : 32 X 62 cm. La chaîne de collision qui en résulte, dont on estime qu'elle fut longue de 5 000 km et large de 1 000 km, avec une hauteur comparable à celle de l'Himalaya, affecte une grande partie de l'Europe (massif ardennais, massif armoricain, massif de Bohême, etc). Les trois autres n'y correspondent que partiellement : la reculée de Salins-les-Bains, la reculée de Miéry et la reculée de Vernantois[a 45]. Le massif du Jura, temple des activités nordiques. Sa limite géographique méridionale est considérée comme étant le saillant du Rhône, à la limite entre le Bugey et la Savoie. Les structures profondes ont été contraintes grâce à l'identification de huit horizons sismiques : près de la base du Cénozoïque, à proximité du contact entre le Jurassique supérieur et le Crétacé inférieur, dans le Jurassique inférieur, près du toit du Jurassique moyen, du Jurassique inférieur, du Trias supérieur, du Trias moyen et près de la base de la séquence mésozoïque[5]. Ces conditions (faible profondeur, bonne luminosité, eau chaude, courants, etc.) Une AOC Bois du Jura reconnaît depuis le 15 mars 2019[20] les qualités particulières des résineux jurassiens, notamment leur résistance mécanique, leur mode de production, d'exploitation et de transformation[21], correspondant à un cahier des charges précis[22]. Par ailleurs, les importantes complications tectoniques de cette série qui sert de plan de décollement à la couverture sédimentaire du Jura complique l'élaboration d'une stratigraphie complète et détaillée du Trias. Le paysage karstique jurassien est formé par la dissolution du calcaire dans l'eau qui s'y infiltre. Les plus complexes sont les vallées de la Loue[note 10] et du Lison. Cette extrusion marneuse intervient sous la faille chevauchante du faisceau. Ces dépôts sont très visibles dans la combe d'Ain et au débouché des reculées du Revermont[a 15]. Le massif est notamment l'objet des premières études de Marcel Alexandre Bertrand durant les années 1880 où il dresse les cartes géologiques des régions de Besançon, de Lons-le-Saunier et de Pontarlier[9]. Le faisceau bisontin s'étend de Baume-les-Dames à Aveney, prolongé au nord-est par le faisceau du Lomont, il constitue les premiers reliefs du massif à la bordure du plateau de Saône-Bouclans. Le massif de la Serre, près de Dole, tout comme le massif des Vosges ou la Forêt-Noire sont également les témoins de la chaîne hercynienne[a 21] à proximité immédiate du Jura. Une combe est formée au sommet du bombement d'un anticlinal. Dès le VIe siècle, des moines vont s'installer dans les coins les plus reculés du massif car une loi leur permet de posséder ce qu'ils défrichent. Un horizon supplémentaire au toit de l'Aalénien a aussi été identifié dans le Jura. Le contenu riche en oolites et bioclastes décrit un milieu de dépôt peu profond de haute énergie le long de barres de sable ou de lagons. Sa superficie est estimée à environ 14 000 km2, avec 9 860 km2 en France, où il est l'un des six massifs de montagne de la métropole, et 4 140 km2 en Suisse, où il constitue l'une des trois grandes régions[12]. Ces formations sont présentes sur deux fronts principaux : le front externe datant de la glaciation de Riss qui avance jusqu'aux reculées du premier plateau puis se dirige vers le plateau d'Amancey et le front interne datant de la dernière glaciation qui recouvre la Petite Montagne, puis longe la combe d'Ain, avant de remonter vers Frasne et Morteau. Les paysages du Grand Lac Salé aux États-Unis ou la Mer Morte en Israël constituent des analogues contemporains du Jura au Trias[a 24]. Les dépôts oscillent ainsi depuis des dépôts lacustres, de plage, d'estran, de vasière, lagunaire et enfin de banc de sable bioclastique et oolitique. Les alluvions furent mises en place durant le quaternaire. Enfin la déformation de la zone des faisceaux est réduite à des plis de faible amplitude en raison de la faible épaisseur de la couverture sédimentaire[26]. Il est de plus probable que la vidange des combes marneuses des anticlinaux de la Haute-Chaîne a été fortement favorisée par l'érosion glaciaire[a 34]. En considérant que le Jura a été englacé dix fois pendant le dernier million d'années, on peut estimer qu'une soixantaine de mètres de dépôts sédimentaires furent érodés durant cette période. La sédimentation dériverait de l'érosion au nord du massif des Vosges et de la Forêt Noire et à l'ouest du Massif central. Cependant, l'érosion a été hétérogène, car elle prend en compte le relief et la nature des roches qui rendent l'érosion différentielle selon les endroits. Le Jura forme alors un relief tabulaire peu élevé, entre la Téthys alpine résiduelle et les massifs hercyniens[a 27] et soumis à un climat tropical[84],[85] ou méditerranéen[65]. Cela n'ira pas sans causer des conflits d'intérêt avec les sires locaux, d'où l'établissement de châteaux fortifiés[18]. Dimensions : … L'affleurement de l'épine dorsale du faisceau est l'affleurement de calcaires du Jurassique supérieur, tandis qu'en bordure, sur les plateaux, ce sont les calcaires du Jurassique moyen qui affleurent. En raison de leur richesse en fer, les grès sidérolithiques ont fait l'objet de nombreuses exploitations. Le faisceau disparaît dans la vallée des Nans, entre la forêt de la Fraisse et la forêt de la Joux. Situées à 2h30 de Paris et 1h de Lyon, les Montagnes du Jura s’ouvrent à vous. Alors que les reculées du Hérisson et de La Frasnée sont longues de plus de 10 km jusqu'aux premiers reliefs de la Haute-Chaîne, les reculées de Chalain ou de Clairvaux ne sont que de simples cirques de quelques kilomètres qui accentuent la sinuosité et l'escarpement de la bordure occidentale du plateau sur la combe d'Ain. En général, les cluses découpent un anticlinal, tandis que d'autres plus complexes découpent plusieurs plis, telles les cluses du sud du massif (cluse de Nantua, cluse des Hôpitaux, etc.) On y trouve toute l'évolution liées aux époques préhistoriques : pierre, fer, bronze, métallurgie, exploitation du sel, des carrières de marbre, de calcaire et de tuf, exploitation du bois d'épicéa. Le premier, mené par l'université de Neuchâtel[21],[22], a traité environ 1 500 km de lignes sismiques concernant le Jura central et la partie occidentale du bassin molassique suisse. Carte administrative ; le massif est en contour rouge. Il abrite le massif du Jura pour l'essentiel, en bordure avec la Suisse, et une petite partie de celui des Vosges sur sa pointe nord (une partie du Ballon d'Alsace se trouve en Franche-Comté). De plus, une vue d'ensemble de la carte géologique montre que le réseau faillé jurassien se prolonge vers le nord à travers les plateaux de Haute-Saône. À une dizaine d'endroits dans le massif, entre les deux extrémités de la Haute-Chaîne, les plis sont découpés par de grandes failles qui ont provoqué des décrochements. Il s'agit d'une séquence évaporitique de type sabkha organisé en plusieurs régressifs où gypse et anhydrite alternent avec des marnes. L'accentuation en profondeur de certains plis seraient, selon Rollier, liée à un plissement plus prononcé du socle cristallin par rapport à celui de la couverture sédimentaire. Dans la stratigraphie jurassienne, s'alternent roches dures (socle rigide, calcaires) et roches tendres (argiles, marnes). l'actuel bassin molassique suisse) et entre le Massif central et celui des Vosges (i.e. Cet anticlinal disparaît vers le nord du faisceau. Une activité tectonique contemporaine (néotectonique) et des indices géomorphologiques montrent une propagation vers le nord de la déformation par tectonique thin-skin avec un soulèvement moyen à long terme de 0,7 mm/an dans la partie interne du Jura sud[87] et de 0,3 mm/an pour le front de chevauchement nord[88]. Cette variation d'épaisseur est notamment importante lorsqu'il s'agit de construire des profils géologiques équilibrés où elle n'a pas toujours été considérée[27],[28]. La cavité la plus profonde est le gouffre de la Rasse. Le relief peu élevé du faisceau est caractérisé par une série de collines allongées à l'armature calcaire, séparées par des dépressions marneuses. L’étymologie de l'oronyme Jura ne fait pas l'unanimité chez les toponymistes et les linguistes. Enfin sa bordure interne est délimitée par le bassin molassique suisse, ou plus largement le bassin d'avant-pays nord alpin, correspondant en grande partie au plateau suisse, qui le sépare des Préalpes (Préalpes du Chablais et Préalpes romandes) et des massifs subalpins (massifs des Bornes, des Bauges, et du Vercors)[note 2]. Entre stations de ski, lacs, cascades, sites naturels et culturels, les Montagnes du Jura … Elle résulte de la fermeture de l'océan Rhéique par la convergence des plaques du Gondwana et du microcontinent d'Avalonia. Le relief français pour les nuls : - Les 6 massifs montagneux de france sont les Alpes, les Pyrénnées, le massif Central, le Jura, les Vosges, le massif Armoricain Vers 6 Ma, la mer se retire complètement. Les alluvions se situent principalement dans les plaines et au pied des massifs, dans les vallées ils sont discontinus le long des rivières et en vallée encaissée, les cours d'eau sont très pauvres en alluvions. Au Stéphanien, des dépôts de matière organique ont formé deux bassins houillers côté français : le bassin houiller du Jura, inexploité autour de Lons-le-Saunier[31], et le bassin houiller stéphanien sous-vosgien, partiellement exploité entre le XVIIIe et le XXe siècle, situé au nord, entre les deux massifs montagneux des Vosges et du Jura. La carte en relief du Massif des Pyrénées comporte de très nombreux cols et sommets, préfectures et chefs-lieux et le réseau routier reliant des villes. Lors de la compression alpine, le bord externe du plateau a glissé sur le fossé bressan par l'intermédiaire d'une surface de décollement. Certaines vallées sont soumises à un effet de « cuvette à froid » avec par exemple un record absolu de froid à La Brévine, en Suisse, de −41,8 °C (1987) ; à Mouthe, en France, le record homologué par Météo-France est de −36,7 °C (13 janvier 1968). Ce sont les accumulations de fragments divers de toutes tailles, issus des versants des vallées par érosion (gel, ruissellement, coulées, éboulements, etc.) La déformation affecte uniquement les couvertures sédimentaires qui se sont décollées du socle, ce dernier étant très peu affecté. En revanche, les séries de l'Aptien au Turonien affleurent de manière plus restreinte, tandis que la majeure partie du Crétacé supérieur (Coniacien-Maastrichtien) est manquante[56]. Ce sont les roches fracturées et les calcaires marneux gélifs qui produisent le plus d'éboulis. Le Jura atteint sa plus grande largeur sur la ligne Besançon - Yverdon-les-Bains où elle est de 70 kilomètres. Les points les plus arrosés sont les sommets du Haut-Jura culminant au-dessus de 1 400 mètres avec des pointes à plus de 2 000 mm, pas loin des records de pluviométrie de France métropolitaine[16]. Le relief du massif du Jura résulte du décollement au Miocène de la couverture sédimentaire du domaine paléogéographique du Jura sous forme de nappes de décollement, puis de leur imbrication pour former une ceinture de chevauchement. Ils sont couverts, notamment au sud, par la molasse cénozoïque du bassin d'avant-pays nord alpin ou bassin molassique suisse. Il englobe l'Est de la Haute-Saône, le Territoire de Belfort et le Sud du Haut-Rhin[32]. Enfin le membre de Poncin (Cénomanien) est de nouveau marneux et restreint à la partie sud du Jura français. La richesse en fossiles maritimes (ammonites, bivalves, gastéropodes, etc.) de IGN. La déformation des couvertures sédimentaires est contrôlée par l'épaisseur de Trias et sa distribution spatiale[26]. Mais certains auteurs suspectent aussi des apports additionnels provenant du Massif central[65],[70],[83]. Plus tard, au XIXe et XXe siècle, des mines ont été creusées dans le bassin de Delémont[105] mais sans obtenir un rendement suffisant. Néanmoins, Maurice Lugeon exclut le principe selon lequel le Jura se serait déformé comme s'il était comprimé dans un étau et invoque la pesanteur comme seul explication. Il est bordé au nord-ouest par un ensemble de bas-plateaux, rattachés au bassin parisien, et par le petit massif de la Serre. L'érosion du plateau met au jour les couches du Jurassique moyen, le réseau hydrique s'enfonce dans le substrat karstifié et les reculées s'organisent selon les directions des failles du plateau. On estime que l'érosion causée par la glaciation de Würm a été de près de 4 500 t/km2/an, soit une amplitude moyenne d'érosion de l'ordre de 6 mètres. Le face à face de plis anticlinaux et synclinaux oblige le Doubs à suivre le décrochement sur plusieurs kilomètres dans la zone de Pontarlier, avant de reprendre son cours vers le NE. Une seconde série d'empreintes, parmi les premières identifiées, est datée du Kimméridgien supérieur. Cette différence s'explique par la présence d'une épaisse couche évaporitique du Trias moyen à supérieur qui agit comme un niveau de décollement. Enfin le toit de la succession crétacée (Cénomanien-Turonien) est défini par la formation de Narlay et est uniquement préservé sous forme d'affleurement d'extension locale et discontinus. Le travail du bois a permis de faire des pipes, des boutons, des jouets (Moirans-en-Montagne), complété au XXe siècle par l'industrie du plastique (Oyonnax). Les argiles sont amenées lors des saisons humides, alors que lors des saisons arides, la saturation des eaux en sel provoque la précipitation d'évaporites et transforme les lagunes en marais salants. Les tourbes et les dépôts lacustres sont des éléments très conservateurs, qui ont permis la conservation de nombreux vestiges au bord des lacs de Clairvaux et de Chalain et qui ont enregistré l'évolution du climat depuis la dernière ère glaciaire, car lors de leur développement, ils capturent les pollens des plantes de la région, permettant de déterminer le climat[a 17]. Parmi les lacs naturels, on compte une importante concentration de ces plans d'eau au sein de la région des lacs du Jura, située en France. Divisé par la frontière entre la France et la Suisse, le massif est traditionnellement séparé en deux entités, le « Jura français » et le « Jura suisse ». Le matériel détritique de ces derniers est considéré comme provenant du démantèlement des séries glauconieuses de la formation de la Perte-du-Rhône (Aptien inférieur - Cénomanien inférieur). Quatre grands groupes de lithologie peuvent être identifiés dans le socle : Le seul affleurement de terrains paléozoïques présent dans le système jurassien est celui du massif de la Serre, situé au nord du département du Jura. Autre production d'importance, le bois du Jura est en AOC depuis 2019. Le climat qui se met en place sur le Jura continental est un climat subtropical, dans un environnement de savane arborée humide, tel que celui de l'actuelle Afrique de l'Est et du Sud, où évoluaient Brachypotherium (rhinocéros primitifs), Deinotherium et Hipparion[a 29]. Pour l'auteur, les couvertures sédimentaires du Jura se sont décollées du socle hercynien au niveau du Trias moyen comme le rappelait déjà August Buxtorf (de)[18]. 5,0 sur 5 étoiles 1. Au-delà de l'actuel Jura, l'enfouissement des couches triasiques (graben de la Bresse) ne permet pas la poursuite du raccourcissement. Au Burdigalien, une transgression marine favorise le retour à des conditions marines et le dépôt de la molasse marine supérieure qui se terminera par une régression générale de la mer alpine et la restauration d'un milieu continental avec le dépôt de la molasse d'eau douce supérieure au Langhien. D'après cette seconde hypothèse, les couches mésozoïques auraient été plissées au nord-ouest du bassin molassique suisse, là où la molasse devenait plus mince, fragilisant ainsi le système. Ces empreintes correspondent à l'ichnogenre Parabrontopodus. Cet âge coïncide avec celui de l'exhumation des massifs cristallins externes qui est à l'origine du raccourcissement du Jura[86],[6],[7]. À l'est de la Citadelle, le promontoire forme une dépression provoquée par l'érosion des marnes de l'Oxfordien. Les plaines alluviales sont le milieu où évolue le tracé des rivières. et de roches mésozoïques, séparées par une faille[a 7]. Elles sont généralement parcourues par un cours d'eau, mais en sont parfois dépourvues, on parle alors de cluses sèches. Du point de vue administratif, le massif du Jura traverse, en France, trois régions et neuf départements : la Bourgogne-Franche-Comté (Doubs, Jura, Saône-et-Loire et Territoire de Belfort), Auvergne-Rhône-Alpes (Ain, Isère, Haute-Savoie et Savoie) et le Grand Est (Haut-Rhin). Le périmètre a été fixé par décret (décret 2004-69 du 16 janvier 2004 relatif à la délimitation des massifs[4]). La plaque eurasiatique passe en subduction sous le prisme orogénique[79],[80]. Mais le retour à des conditions plus humides à la fin du Berriasien favorise le développement d'une sédimentation détritique (formation de Vions) et par la même l'instauration d'une faune hétérotrophe. Les précipitations sont très abondantes sur l'ensemble du massif du Jura, avec rarement moins de 1 000 mm par an. Cette dernière présente une extension limitée à ses extrémités qui influence la géométrie de la déformation. Le Jurassique supérieur (Malm) est prédominant dans le massif, l'épaisseur de sa couche est de plus de 500 m. On le trouve dans les plis de la Haute-Chaîne, dans la Petite Montagne, sur les plateaux internes du Jura, les faisceaux internes, dans les plateaux de la Haute-Saône et les plateaux entre Doubs et Ognon. En pratique : Quelles sources sont attendues ? Elle comprend des plateaux, séparés entre eux par des zones plissées et faillées nommées faisceaux. exercée sur les marnes, surtout pendant les temps glaciaires du quaternaire[a 57]. Le relief jurassien plissé est composé de différents éléments dus à l'érosion. Ils témoignent du remaniement d'une plateforme peu profonde vers des environnements de mer ouverte. Les structures amincies de la Haute-Chaîne se prolongent jusqu'au massif de la Chartreuse et au sud du Jura souabe. Cette région compte plus d'une dizaine de lacs d'origine glaciaire.