Le 25 juillet 1990, l'ambassadrice américaine en Irak, April Glaspie (en), demande au gouvernement irakien les raisons pour lesquelles l'armée irakienne se déploie massivement du côté de la frontière koweïtienne. La guerre du Golfe a généré une nouvelle entité pathologique : le syndrome de la guerre du Golfe. L’invasion du Koweït, également connue sous le nom de guerre Irak-Koweït, est un conflit majeur entre l'Irak de Saddam Hussein et le Koweït, du 2 au 4 août 1990. De toutes les autres chaînes, CNN était la seule capable de réaliser cela, ce qui fut un gros succès pour elle. Cette réduction drastique est due à la fois aux bombardements aériens et aux sanctions économiques appliquées ensuite par l'ONU (résolution du Conseil de sécurité des Nations unies no 661 ; la résolution 687 d'avril 1991 permettait l'envoi de denrées alimentaires et de fournitures médicales, mais pas des matériaux nécessaires à la reconstruction du réseau électrique et d'eau potable)[27]. United Nations Report. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En 1991, entre 4 000 et 400 000 morts irakiens, selon les estimations les plus extrêmes. Les revenus de l’Irak dépendent à 90 % de l'or noir, que produit aussi le Koweït. Articles détaillés : Invasion du Koweït et Guerre du Golfe. communément seconde guerre du Golfe, la première étant le conflit [limé de 1980 il 1988 entre l'Irak et l'Iran Les raisons qui amènent l'Irak à revendiquer périodiquement la princi pauté du Koweit sont de trois ordres: historique, géographique et économique. Aussi, ils n'avaient jamais accepté l'instauration d'une monarchie en Irak par les Britanniques, sans consulter la population. Cette guerre, dite guerre du Golfe parce qu'elle se déroule sur les bords du golfe Persique, trouve son origine dans la précédente g uerre engagée par l'Irak contre l'Iran. hal-01571608. La dernière modification de cette page a été faite le 12 octobre 2020 à 18:07. Emotional Emir Returns to Kuwait : Royalty: He covers his face and stoops to kiss the ground. C’était la première fois, dans le cadre d’un événement tel qu’une guerre, que des journalistes devaient être escortés pas des responsables militaires[35]. Les médias américains et québécois et le mythe de la polarisation de la société américaine (Note). Aidez-moi financièrement sans payer : https://utip.io/telecrayon LIRE LA DESCRIPTION Résumé de la guerre Iran-Irak entre 1980 et 1988. La Chine, autre pays communiste majeur, plutôt préoccupée par son développement et sa croissance, sera plus inquiète de son approvisionnement en hydrocarbures, et préoccupée par d'éventuels troubles qui perturberaient le golfe Persique, et donc, ses fournitures en pétrole, et ne pose pas de veto à l'ONU, tout en suivant l'évolution de la situation. 81 aéronefs (dont 48 américains, sept britanniques et trois saoudiens) sont détruits[24]. Saddam Hussein espérait ainsi donner l'occasion aux conservateurs communistes russes de reprendre la situation en main, face aux libéraux incarnés par Boris Eltsine, et sauver l'URSS, garante de nombreux pays du tiers-monde contre l'emprise de l'impérialisme Américain[réf. L'invasion du Koweït est condamnée par la communauté internationale qui vote la résolution 660 dès le 2 août 1990, puis elle conduit à des sanctions économiques immédiates contre l'Irak. Avec l’aide de nouvelle technologie, la couverture de la guerre a changé, les médias ont eu accès à des innovations militaires, telles que des images obtenues à partir d’armes équipées de caméras[33]. 29 novembre. La guerre du Golfe est un conflit qui oppose, du 2 août 1990 au 28 février 1991, l'Irak à une coalition de 35 États, dirigée par les États-Unis à la suite de l'invasion et l'annexion du Koweït par l'Irak. Une grande majorité des réseaux de télévision ont compté sur les informations et les images fournies par l'armée. Les besoins en pétrole satisfaisant un nombre croissant de pays, le paroxysme de l'anti-impérialisme, des mouvements pour la paix et la démocratie expliquent une telle intervention. Parmi tous les correspondants de CNN, celui qui a retenu le plus l’attention est Peter Arnett. La guerre a pris fin avec l'annexion de Koweit tous ' Irak, non reconnu par 'ONU. Warden III durant la guerre, en ciblant les infrastructures matérielles et en préconisant l'usage de bombardements stratégiques couplés à des bombes guidées, aurait connu un succès indéniable, bien qu'elle fût moralement problématique. Après la guerre, la plupart des 300 000 Palestiniens vivant au Koweït, soupçonnés de soutien à l'Irak, sont expulsés[31]. Invasion du Koweït par l’Irak. But not many citizens turn out to greet him. La crise éclate le 2 août 1990, lorsque l'Irak, dirigé par le président Saddam Hussein, envahit et annexe le Koweït.Cette invasion a des causes lointaines et récentes. Propagande et désinformation font varier les estimations de 4 000 à 400 000 morts »[5]. Aux premiers jours du bombardement, les correspondants de CNN et leurs équipes ont été capables de réaliser un reportage radio en direct depuis une de leurs chambres à l'hôtel Rachid. Le rapport d'une mission de l'ONU, dirigée par le sous-secrétaire Martti Ahtisaari, envoyée en mars 1991 pour évaluer les besoins humanitaires de l'Irak, décrit l'état du pays comme « quasi-apocalyptique »[28]. Sur le quart sud du Koweït, une fumée noire s'éleva à 600 mètres du sol. Saddam Hussein installe dès lors un gouvernement fantoche, baptisé le « Gouvernement provisoire du Koweït libre », Alaa Hussein Ali en devient le Premier ministre et Ali Hassan al-Majid, dignitaire du Parti Baas, est placé à la tête du gouvernement. Les conditions météorologiques furent modifiées jusqu'à 500 km à la ronde. En 1992, les universitaires américains Robert W. Tucker (en) et David C. Hendrickson donnent les bilans suivants, donnés par différentes sources[1] : En 2002, l'universitaire américain Stephen Alan Bourque chiffre les pertes irakiennes entre 25 000 et 50 000 tués, 80 000 prisonniers, 3 300 chars, 2 100 véhicules blindés de transport de troupes et 2 200 pièces d'artillerie[4]. L’ invasion du Koweït, également connue sous le nom de guerre Irak-Koweït, est un conflit majeur entre l' Irak de Saddam Hussein et le Koweït, du 2 au 4 août 1990. L'opération Daguet (Guerre du Golfe / Irak-Koweït, 1990-1991) et le tournant de l'après-guerre froide 100 000 civils ont pu ainsi être touchés indirectement, tandis que le taux de mortalité infantile aurait doublé[23]. Cette même année, les Iraniens lancent la guerre des pétroliers et arraisonnent plusieurs tankers koweïtiens, le Koweït ayant apporté son soutien à l’Irak dans cette guerre contre l’Iran. J. P. Stucker, J. F. Schank, B. Dombey-Moore. En d’autres mots, les gens ont pu voir un missile en action. Le général français Maurice Schmitt, Chef d'État-Major des armées, estime que moins de 5 000 civils irakiens ont été tués par les bombardements de la coalition[1]. Le 2 août 1990, les troupes irakiennes envahissent le Koweït. Saddam Hussein et ses proc… Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, sanctions économiques immédiates contre l'Irak, Chronologie de la guerre du Golfe (1990-1991), Corps expéditionnaire égyptien durant la deuxième guerre du Golfe, résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, Ports du Koweït#Sabotages durant la guerre du Golfe de 1991. Pour la première fois, la population a pu assister en direct à des scènes inquiétantes de la guerre. En revanche, la destruction des usines hydroélectriques et autres installations électriques, qui a permis d'anéantir les capacités de command and control (en) de l'armée irakienne, a provoqué l'explosion d'épidémies de gastro-entérites, de choléra et de typhoïde, en empêchant le fonctionnement des centres de traitement d'eau potable et d'eau usagée. Le Koweït viole ainsi les accords signés à l'OPEP, produisant 2,1 millions de barils par jour au lieu d'un million prévu par ces accords [1]. Plusieurs pays, comme l'URSS et la Chine, ont placé un embargo sur les armes à l'Irak. Au cours de l’été 1990, les finances de l'État sont au bord de la banqueroute. S/RES/660 (1990). La typhoïde était passée d'environ 1 600 cas en 1990 à plus de 24 000 en 1994[27]. Elle se fit immédiatement connaître comme la « chaîne de la guerre ». En 1990, l'Irak accuse officiellement le Koweït d'avoir volé du pétrole irakien par forage oblique, bien que certaines sources irakiennes indiquent que la décision de Saddam Hussein d'attaquer le Koweït avait été mise au point de nombreux mois avant l'invasion[4]. C’est-à-dire, créer une censure par rapport aux contenus qui allaient être présentés au public. Les hostilités ont continué jusqu'à la fin février 1991, date à laquelle le Koweït sera libéré[16]. Les rédacteurs en chef de la presse écrite et de la télévision ont collaboré pour effectuer la rédaction d'une lettre au président George W. Bush faisant part de leurs préoccupations concernant les restrictions imposées, particulièrement en Arabie saoudite. Le Koweït et l'Arabie saoudite paient environ 32 milliards de dollars sur les 60 milliards que coûte le conflit. La couverture médiatique de la guerre du Golfe a été très importante. Propagande et désinformation font varier les estimations de 4 000 à 400 000 morts », Selon le ministère des Affaires étrangères israélien, deux personnes ont été tuées par des frappes de missiles, quatre ont souffert de crises cardiaques pendant les tirs, et sept personnes sont mortes en raison de l’utilisation incorrecte des kits conçus pour se protéger en cas de guerre atomique, biologique ou chimique. Des commandos irakiens déployés par hélicoptères Mil Mi-8 et Mil Mi-17 ainsi que par bateaux attaquent la capitale Koweït, tandis que les autres divisions sécurisent les aéroports et les bases aériennes soutenus par des hélicoptères de combat Mil Mi-24. Au total, dans toute l'opération Tempête du Désert, les pertes de la coalition sont de 240 morts et 776 blessés, qu'il convient d'additionner avec les 138 soldats tués et 2 978 blessés hors combat, dans divers accidents, depuis Bouclier du Désert ; 41 militaires alliés étaient par ailleurs prisonniers des Irakiens. Annex II of S/1999/356. Une des particularités de la guerre est le nombre important de pays (34) y ayant participé, qui plus est, tous à l'encontre du camp irakien. Douglas Kellner (en), professeur à Columbia, affirma en 1992 qu’à cause des médias, la guerre avait été perçue comme un récit passionnant. En plus des destructions dues à tout conflit militaire et de l'impact sanitaire de l'uranium appauvri, il y eut un désastre écologique régional dû à l'incendie de 732 puits de pétroles koweïtiens par les forces irakiennes qui voulaient ainsi obscurcir le ciel dans l'idée de gêner l'activité aérienne de la Coalition et de nuire à l'économie mondiale, environ 20 millions de tonnes de pétrole furent déversées dans le sol. Elle résulte en une occupation irakienne du Koweït pendant 7 mois, avant que le pays ne soit libéré par les forces de la Coalition. De nombreuses nations rejoignent la coalition, y compris la France, ce qui en fait la plus grande alliance militaire depuis la Seconde Guerre mondiale. Ayant une dette de 80 milliards de dollars US (contractée pour se fournir en armements pour la guerre Iran-Irak), l'Irak exige du Koweït l'annulation d'une créance de 10 milliards de dollars US. Plusieurs raisons officieuses ont été avancées afin de justifier l'invasion irakienne : l'incapacité de l'Irak à rembourser les 80 milliards de dollars qui avaient été empruntés au Koweït pour financer la guerre Iran-Irak et la surproduction koweïtienne de pétrole qui a provoqué des baisses de revenus pour l'Irak[5]. Il est, par la suite, devenu connu pour les polémiques sur ses reportages[34]. Même les pays traditionnellement considérés comme de proches alliés de l'Irak, comme la France et l'Inde, ont appelé à un retrait immédiat de toutes les forces irakiennes du Koweït[11],[12]. 1991. Ayant tiré les leçons de la guerre du Viêt Nam, le Pentagone a pris le contrôle de la diffusion des informations, en imposant certaines restrictions à la couverture de la presse[33]. Plus de 400 000 civils koweïtiens et des milliers de ressortissants étrangers fuient le pays, soit environ la moitié de la population koweïtienne[9]. Un cessez-le-feu a lieu le 27 février, après l’évacuation de l’émirat par les troupes de Saddam Hussein. L’affaire des couveuses au Koweït désigne le scandale du faux témoignage fait le 14 octobre 1990, lors de l'invasion du Koweït par les forces armées irakiennes de Saddam Hussein, qui alléguait des atrocités commises contre des nouveau-nés koweïtiens.Le témoignage se révéla être mensonger, après avoir servi à favoriser l'entrée en guerre des Occidentaux. Les dernières poches de résistance tomberont le 4 août. Elle résulte en une occupation irakienne du Koweït pendant 7 mois, avant que le pays ne soit libéré par les forces de la Coalition. Allied planes bomb Iraq: Kuwait's liberation begun, says US, Feb. 25, 1991: Iraq withdraws from Kuwait. En ce qui concernera la crise de l'invasion du Koweït, l'URSS ne bougera pas, confrontée elle-même à sa propre dissolution, avec la fin du communisme, et l'indépendance des États qui la constituaient. Pendant les sept mois d'occupation irakienne au long, les forces de Saddam Hussein ont pillé les richesses immenses du Koweït ; on a dénombré également des violations massives des droits de l'homme. Le 9 août 1988 : le Koweït décide d'augmenter sa production pétrolière, notamment dans les puits de Roumaylah à cheval sur la frontière irako-koweïtienne dans une région revendiquée par l'Irak. Du point de vue koweïtien, le Koweït était un émirat libre jusqu'à l'occupation ottomane qui l'avait, pour des raisons administratives, relié au gouvernorat de Bagdad. Les chiffres des pertes irakiennes varient très largement selon les sources[1]. Au cours de l’été 1990, les finances de l'État sont au bord de la banqueroute. La prononciation koweïtienne est [lɪkˈweːt]. 1,88 milliard de gallons d'essence ont été consommés sous la juridiction du U.S. Central Command durant les opérations Desert Shield et Desert Storm entre le 10 août 1990 et le 31 mai 1991. Irak; Guerre du Golfe : 30 ans après, le récit d’un conflit historique. Les pertes économiques, les dépenses militaires et les conséquences écologiques de ce conflit relativement court mais de haute intensité sont énormes. Le conflit débute le 2 août 1990 à 2h00 du matin[7], les divisions de la Garde républicaine irakienne et les forces spéciales de l'armée irakienne sont les premières à entrer sur le sol koweïtien. Mais Saddam Hussein se trompe sur son allié potentiel : l'URSS avait déjà retiré ses troupes en Afghanistan en 1989, et les Soviétiques n'ont plus les moyens de lancer des opérations majeures à l'étranger. la libération du Koweït a été la bataille terrestre menée par la Coalition entre le 24 et le 28 Février 1991 au cours de la guerre du Golfe, est entré en action 39 jours après le début de 'Opération Tempête du Désert. Très pauvres et dépourvus de ressources, ils devaient aller acheter leur eau en Irak qui la leur vendait cher, avec des bateaux de leur fabrication et qui faisaient leur réputation. L ' Invasion du Koweït ou Irak-Koweït Guerre (Exprimés en arabe: غزو العراق للكويت) La guerre était menée par ' Irak d'envahir la Koweit. Adoptée par 12 voix contre 2 (Cuba, Yémen) et 1 abstention (la Chine), c'est la première résolution de l'ONU à autoriser le recours à la force depuis la guerre de Corée (1950)[16]. Un total de quarante victoires aériennes alliées a eu lieu, 27 par des missiles AIM-7M, dix par des missiles AIM-9M/P, deux hélicoptères détruits au canon par des A-10, un autre détruit en vol par une bombe à guidage laser tirée depuis un F-15E Strike Eagle[22]. Invasion du Koweït conduira à guerre du Golfe en 1991. Les habitants du Koweït ne se sont jamais bien entendus avec les Irakiens qui les ont toujours méprisés. L'offensive est une grande surprise pour les forces koweïtiennes qui avaient réduit leur niveau d'alerte. Sa prospérité a stimulé l'envie de Saddam Hussein de retrouver son hégémonie sur ce territoire, hégémonie donnée par les Ottomans. Al-Kuwayt (/al ku'wajt/, prononciation littéraire) signifie en arabe classique « la petite forteresse construite près de la mer »3. communément seconde guerre du Golfe, la première étant le conflit [limé de 1980 il 1988 entre l'Irak et l'Iran Les raisons qui amènent l'Irak à revendiquer périodiquement la princi pauté du Koweit sont de trois ordres: historique, géographique et économique. Les pays membres de l'OTAN ont également été très critiques face à l'invasion et les États-Unis lancent un ultimatum à l'Irak, l'appelant à retirer ses troupes du Koweït d'ici le 15 janvier 1991 ou de faire face à une guerre[13].