L'alignement, le volume et la hauteur maximaux des pavillons des participants est fixée mais, à l'intérieur de ce cadre, les architectes ont une totale liberté de projet, selon leurs idées et leurs intérêts[g 10]. European Commission - Press Release details page - La Commission Européenne et les douze Etats membres devraient tout mettre en oeuvre pour affirmer la présence de la Communauté européenne comme telle à l'occasion de l'Exposition Universelle de Séville qui se déroule du 20 avril au 12 octobre 1992. Six nouveaux ponts sont construits sur la darse : les deux premiers sur la darse existante : le pont du Cinquième Centenaire, sur le trajet du périphérique SE-30 au sud de la ville, suffisamment haut pour permettre le trafic fluvial et le pont de las Delicias, pont basculant. De nombreuses entreprises sont présentes à l'Expo. En tant que ville, le règlement le lui interdit et c'est sous le couvert d'une société, nommée « Promotion des Terres de Jerez et de ses Produits » (Promoción de la Tierras de Jerez y sus Productos, S.A.) que la commune parvient à entrer à l'Expo, pour la somme de 400 millions de pesetas (2,4 millions d'euros). On y trouve également un hommage à l'écrivain James Joyce[a 31],[f 12]. Le pavillon du Royaume-Uni, œuvre de l'architecte Nicholas Grimshaw, est en acier et en aluminium. Il est conçu par l'architecte français Michel Pinseau, à qui l'on doit notamment la Mosquée Hassan II de Casablanca. Elles sont trois cents, réparties en quatre locaux situés aux quatre entrées du site. Le pavillon qu'Enrique Hernández et Ralph Erminy[g 37] créent pour le Venezuela présente un film appelé « Venezuela, terre de grâce » (Venezuela, tierra de gracia)[a 52],[f 38]. Le pavillon commun des pays baltes est financé par l'Expo et dessiné par Sandro Lomoro. Les pavillons du Royaume-Uni, des Pays-Bas et des États-Unis utilisent des parois d'eau et ceux de Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Nouvelle-Zélande, du Mexique[g 14] et de Navarre possèdent des cascades. IBM a de plus l'exclusivité sur les écrans géants des zones publiques et dissémine sur le site 33 terminaux fournissant des informations sur la manifestation. La Corée du Sud présente 3 films d'art vidéo de l'artiste Nam June Paik. En juin, lorsque se précise la séparation de la Tchéquie et de la Slovaquie, le restaurant Slovaquia, situé en face du pavillon, prend pour les Slovaques une nouvelle dimension[a 45],[f 29]. La création d'une ceinture périphérique et la construction de plusieurs ponts rendent la ville plus accessible, notamment depuis l'ouest, et permet le développement des zones périphériques. La custode retourne à Tolède le jour de la Fête-Dieu et est remplacée jusqu'à la fin de l'Expo par les Esferas de los cuatro Continentes (Sphères des quatre Continents) de Lorenzo Vaccaro : sphères d'argent montées chacune par une figure féminine, datant de 1695 et qui sont également issues de la cathédrale de Tolède[a 26],[f 76]. À cet effet, un nouveau canal a été creusé, partant du nord du quartier de la Cartuja au nord la ville et rejoignant par l'ouest la pointe du méandre, près de San Juan de Aznalfarache. Le centre de presse de l'expo occupe une surface de 11 000 m2 dans un édifice du site disposant d'un Centre International de Transmission. La chaleur estivale de Séville a été contrôlée sur le site de l'expo en y creusant un lac, en y plaçant des dizaines de fontaines, des canaux, des aqueducs, des chutes d'eau et des brumisateurs, en y plantant des milliers d'arbres et arbustes et en plaçant des pergolas, des tentures et des parasols. Le réaménagement des rives du fleuve Guadalquivir constitue un retour en arrière dans l'histoire de Séville. Le pavillon des îles Canaries, créé par les architectes José Manuel Barrio Losada et César Mezquita[g 46], forme un grand cube bleu marin entouré par un jardin de plantes locales comme le dragonnier des Canaries ou Euphorbia canariensis. L'édifice cylindrique renferme un cyclorama et une salle d'exposition[f 64],[g 43]. La parcelle du pavillon de la Norvège, créé par Pål Henry Engh, est entièrement occupée par un bassin situé à un mètre au-dessus du sol. Le bord du canal Alphonse-XIII accueille certains des édifices dédiés aux arts du spectacle et au sport[d 1]. Elle décline pour cela les trois credo médiatiques de notre époque : technologie, écologie et communication. L'Irlande présente dans son pavillon (construit par James O'Connor) un pub typique et commémore la vie de Saint Brendan de Clonfert, moine qui aurait peut-être, selon la légende, découvert l'Amérique vers l'an 544. Le manque de planification préalable entraîne au total la démolition de 70 % des infrastructures de l'Expo. Suivre. Microcosme du futur, l'Expo 92 réunit … La Grèce, dans un pavillon créé par Mariano Vilallonga et Luis Leirado Campo[g 19], présente quelques pièces de grande valeur des points de vue artistique et historique, comme un buste d'Alexandre le Grand et le disque de Phaistos[a 31],[a 32],[f 11]. Quelques bâtiments sont abandonnés et en état avancé de délabrement. Emilio Haase Barasoain, directeur général de Rank Xerox en Espagne, signe un contrat d'un milliard de pesetas (6 millions d'euros) pour approvisionner l'Exposition en matériel de bureau. La plupart des objets exposés sont en vente. Même si une grande partie de son patrimoine a été perdu pendant son histoire mouvementée, le monastère récupère à cette occasion, pour un coût de cinq milliards de pesetas (30 millions d'euros), une partie de sa splendeur passée et ses jardins. Six d'entre elles[g 1] ont un pavillon propre (Cruzcampo, Fujitsu, la ONCE, Rank Xerox, Retevisión et Siemens) et toutes participent directement au financement de la manifestation. Ce dernier considère que c'est aux entreprises privées de financer la présence américaine à Séville[e 9]. Séville se trouvant à l'intérieur des terres, au bout d'une voie fluviale de 80 km rendant toute attaque impossible, elle n'a pas de mal à asseoir son rôle dans le commerce avec l'Amérique. EXPO' 92, l'Exposition universelle de Séville, s'ouvrira pour six mois, lundi 20 avril, solennellement inaugurée par le roi d'Espagne. Depuis lors, l’Espagne a participé à la plupart des Expositions Universelles et Spécialisées et fut le pays hôte de l’Exposition Universelle 1992 à Séville ainsi que l’Exposition Spécialisée 2008 à Saragosse. La façade du pavillon de l'Équateur, créé par Hugo Galarza, montre un ensemble en céramique fabriqué deux siècles av. L'Expo a permis à la ville de Séville de se doter d'infrastructures modernes et d'en rénover de nombreuses autres. Elle expose notamment un document original signé par Santángel, un Valencien, allouant à Christophe Colomb un crédit pour son voyage, ainsi qu'une lettre, datée de 1493, dans laquelle Colomb raconte à son créancier sa découverte[f 85]. Hologrammes, maquettes (celle de Paris à travers les âges, celle de Séville au xvie siècle...) ou reproductions grandeur nature (caravelles du Nouveau Monde...) sont convoqués pour faire de la simulation une des caractéristiques de cette exposition. Le pavillon est imaginé par les architectes Gae Aulenti et Pierluigi Spadolini et créé par Italsad. Fujitsu ne parvient pas à obtenir l'exclusivité sur les écrans géants des zones publiques de la manifestation (donnée à IBM). À la suite de la déclaration d'indépendance de la Slovénie et de la Croatie en juin 1991, la Yougoslavie est forcée par le Collège des Commissaires, au début de l'Expo, à renoncer à son drapeau. Cette augmentation du PIB atteint 3,24 % si on y ajoute les effets indirects de l'impact de l'Expo 92. Le parc technologique Cartuja 93 et le parc à thème Isla Mágica reprennent une partie du site après l'Exposition[a 5],[e 16]. L'herbe a envahi le site, le canal est asséché et les lampadaires ont été cassés. Un pavillon plus écologique est finalement construit par Wirth Architekten AG[g 33] : une tour en carton recyclable. Des bateaux-hôtels (Barcos Hoteles) sont installés dans le port, proposant 2 300 chambres supplémentaires et un camping de 4 000 places est installé à proximité du site. Il se trouve à l'extrémité nord du site, entre les pavillons internationaux et ceux des communautés autonomes espagnoles. L'aéroport de Séville-San Pablo a été agrandi et a été relié au centre-ville par un nouveau tronçon autoroutier. Les pays possèdent leur propre pavillon ou occupent un espace dans un édifice commun à plusieurs nations. Le pavillon de la France, dessiné par Jean-Paul Viguier (avec Jean-François Jodry et François Seigneur), est recouvert de miroirs. Cette structure, composée d'un anneau métallique recouvert de polyester et de PVC, permet à la cour intérieure du pavillon de rester à l'ombre[g 16]. Le pays partage avec la Bulgarie un bâtiment créé par Fernando Mendoza Castells[g 26]. À l'extérieur du bâtiment se trouve, sous la juridiction du commissaire du pavillon Antonio Rodríguez Almodóvar, un parc qui reproduit, à échelle réduite, des bâtiments, monuments et espaces naturels célèbres d'Andalousie. Le pavillon du Mexique, dessiné par Pedro Rámirez Vázquez et Jaime Giovannini, est formé d'un bâtiment principal agrémenté de bassins, de cascades, d'un jardin présentant des espèces de la flore mexicaine et de 2 100 m2 de jardins en terrasses. Il abrite également le « Système interaméricain » (Sistema Interamericano), un lieu présentant l'Organisation des États américains à travers une importante collection artistique. Ossiebabb. Le commissaire israélien est Samuel Hadas, le premier ambassadeur d'Israël en Espagne[a 68],[f 51],[e 10]. Le monastère de Sainte Marie des Grottes. On y trouve également, représentant les technologies andalouses du futur, une éolienne de Tarifa, le premier modèle de miroir cylindro-parabolique réalisé à Tabernas, un prototype de voiture de course créée à Motril et un avion ultraléger en fibre de verre construit à La Rinconada. La Roumanie présente dans son pavillon (dessiné par Alberto Cababié Martin[g 30]) des œuvres d'art, comme la sculpture Rugaciunea (la Prière) de Constantin Brâncuși[a 42],[f 25]. Le pavillon hongrois, créé par l'architecte Imre Makovecz, est la réplique d'une église rurale du pays. La Syrie montre des objets préhistoriques comme un morceau d'argile gravé de 30 caractères, datant du IIe millénaire av. Une tour, appelée cathédrale de glace, en aluminium, agrémentée de mâts, de voiles et d'espars évoquant les traditions marines du pays, émerge du bassin. On y trouve entre autres une voiture solaire et le vélo de Miguel Indurain. Au total, douze pavillons seront disponibles les visiteurs, qui recevront un passeport qu'ils scelleront après la visite à chaque pavillon. Le gouvernement espagnol n'a pas lésiné pour faire de l'exposition universelle de Séville en avril 1992 la manifestation phare de cette fin de siècle. Le projet de l'Expo prévoit de construire un opéra sur le site de l'île de la Cartuja. L'exposition est divisée en trois sections : « L'homme découvre la Terre », « L'homme découvre le Cosmos » et « L'homme se découvre lui-même ». Le pavillon des Émirats arabes unis (dessiné par Marqués, Gracés et associés[g 39]) est une réplique du fort de la ville-oasis d'Al Ain. Après plusieurs discours, un spectacle son et lumière est présenté autour du lac d'Espagne, se terminant par les lettres Cartuja 93 apparaissant au laser dans le ciel, annonçant la mise en route du projet de parc technologique qui doit prendre la place de l'Exposition sur le site de la Cartuja[a 9]. Détruit par un incendie quelques jours avant l'inauguration, il doit être rebâti et ouvre ses portes avec trois mois de retard. Ces différentes techniques permettent d'abaisser la température intérieure de 10 °C au plus chaud de la journée[d 3],[g 23]. L'art est aussi particulièrement présent, si l'on en juge au nombre d'expositions temporaires ou permanentes. Autres listes qui peuvent vous intéresser. Sa construction aura coûté 20 milliards de pesetas (120 millions d'euros). L'Iran ne participe pas non plus[a 59]. L'Expo prend une telle place dans les médias sévillans que trois périodiques locaux décident de moderniser le matériel du centre de presse pour pouvoir diffuser l'information. Les autres visiteurs proviennent pour 23,4 % des pays voisins (Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie, Portugal, Benelux et Suisse), pour 7,2 % du reste de l'Europe et d'Amérique du Nord et pour 2,9 % du reste du monde. Siemens présente le film « Concert Évolution » (Concierto Evolución), qui met en garde contre les risques de la destruction de l'environnement, proposant comme seule alternative l'intégration de l'homme dans la nature. Œuvre de l'architecte Guillermo Vázquez Consuegra, il représente la coque inversée d'un bateau. Cent neuf pays participent à l'Expo : 30 pays européens, 33 américains, 7 océaniens, 19 asiatiques et 20 africains . L'Omnimax projette également « Planète bleue » (Planeta azul), apportant un message écologique à travers des images du monde entier. La clôture se fera en la présence du roi Juan Carlos, couronnée par un feu d'artifice. Le sous-sol du pavillon rend hommage aux chais de la région[f 84]. Il s'agit de la date à laquelle, en 1492, les terres américaines sont aperçues pour la première fois par un des hommes de Colomb, Rodrigo de Triana. Le 31 mai 1976, alors que l'Espagne traverse une période sociale et économique difficile, le roi Juan Carlos Ier annonce, lors d'une visite à Saint-Domingue, en République dominicaine, que le pays a l'intention d'organiser une Exposition universelle[a 1],[a 2],[1] afin de montrer au monde, à l'approche des célébrations du 500e anniversaire de la découverte de l'Amérique, les qualités de l'Espagne et des pays d'Amérique latine. La Suisse comptait construire pour l'Expo un bâtiment de glace de 30 m de haut nommé Swice (jeu de mot formé à partir de Swiss et de ice, mot anglais pour glace). J.-C. et considéré comme le premier alphabet connu[a 32],[a 60]. Œuvre de l'architecte et scénographe sévillan Juan Ruesga Navarro, il est bâti près de l'entrée la plus fréquentée du site, la porte de la Barqueta. Le pavillon qu'Emilio Giménez Julián imagine pour la Communauté valencienne possède un clocher abritant six cloches de la cathédrale de Valence, qui sonnent quatre fois par jour. A vendre 0; Collectionneurs 0; Dans la liste de recherche 0; Pas encore mis en venteVous pouvez placer cet article dans votre liste de recherche. On trouve en outre disséminées sur le Jardin du Guadalquivir des œuvres d'artistes comme Stephan Balkenhol, Ettore Spalletti, Per Kirkeby ou Eva Lootz. Au niveau national, elle est de 0,43 %, ce qui place l'Exposition universelle de Séville devant la Coupe de l'America 2007 de Valence (0,09 %) et devant l'Exposition spécialisée de 2008 de Saragosse (0,044 %), mais nettement derrière les Jeux olympiques d'été de 1992 de Barcelone (1,08 %)[d 4]. Construit par Jesús Castañón Díaz, Ernesto Sánchez Zapata et Eduardo Gómez[g 35], il est la synthèse de diverses idées sur l'architectonique et l'architecture bioclimatique. L'émission est présentée par Carmen Maura et Antonio Banderas[a 9],[a 18]. Des voiles donnent de l'ombre[a 37]. Le coût de l'aménagement des infrastructures dans le reste de l'Andalousie se monte à 550,5 milliards de pesetas (3,3 milliards d'euros), dont 147 milliards pour le réseau routier, 388,9 milliards pour le réseau ferroviaire et 14,6 milliards pour les autres aéroports andalous. La Chine montre quatre de ses grandes inventions : la technique de fabrication du papier, l'imprimerie, la poudre noire et la boussole. Lors des élections locales de 1991, peu avant l'inauguration, les médias reflètent les critiques des chefs de file de l'opposition. La ville de Séville ne dispose avant l'expo que de 12 000 lits. Il expose de plus des documents anciens, des sceaux, des pièces de monnaie, des textes religieux écrits en aymara, en quechua, en muisca ou en zapotèque et montre des films sur l'évangélisation en Amérique[a 26],[a 32],[a 46],[f 30]. Le pavillon de l'Andalousie est formé d'une base de marbre blanc de Macael, de laquelle part un édifice en grès dont la base est une demi-ellipse, lui-même traversé par un cylindre oblique recouvert de céramique bleue[g 44]. Fuji est le fournisseur officiel de l'Exposition en matériel cinématographique et photographique, dont l'entreprise obtient le monopole de la vente au public[a 86]. Le visiteur parcourt en outre un long tube de béton montrant, par un procédé audiovisuel, les relations entre le pays et l'eau[a 41],[f 24],[g 29]. Christophe Colomb y a résidé durant quelques années et, aidé par frère Gaspar Gomicio, y a préparé son deuxième voyage[6]. L'Exposition avait pour thème « L'Ère des Découvertes » et célébrait les 500 ans de la découverte de l'Amérique. Le pays présente également des produits locaux comme le lait de chamelle. On y trouve, éclairées par une fente percée dans le toit et quelques lucarnes[g 49], de nombreuses œuvres d'art, dont huit tableaux d'El Greco (dont La Spoliation ou Les larmes de Saint Pierre) et la custode de la cathédrale de Tolède, réalisée par Enrique de Arfe. exposition 1992 Séville. Les pavillons des douze pays de l'Union se trouvent au bord de l'avenue de l'Europe[a 23],[f 5]. Pièce de 50 pesetas : sur l'avers, la légende Sevilla España et le Monastère de la Cartuja ; sur le revers, la sphère symbole de l'expo, la légende Expo '92, le millésime 1990 et la valeur faciale, 50 ptas. Que l'annonce soit faite en République dominicaine n'est pas un hasard : Hispaniola est l'une des îles des Caraïbes où Christophe Colomb a accosté lors de son premier voyage. Le pavillon du Danemark se trouve à l'extrémité occidentale de l'avenue de l'Europe. Pendant les 176 jours de l'Expo, à raison de 19 heures par jour, sur 16 scènes dispersées sur le site (notamment au Palenque, un espace couvert de 9 000 m2), dans les différentes salles de spectacle de la ville et à Itálica, se succèdent spectacles de danse, concerts, opéras, pièces de théâtre, spectacles humoristiques, animations pour les enfants et défilés de mode. La ville italienne de Gênes, où est né Christophe Colomb, est également candidate[a 2]. À l'entrée de l'expo située à la Porte de Triana se trouve la « Demi-sphère bleue et verte » (Media esphera azul y verde) de l'artiste vénézuélien Jesús-Rafael Soto, dont on trouve également d'autres œuvres sur le site de l'Exposition. Cristina Hoyos danse « Déserte » (Yerma) avec Manuel Reyes et Juan Antonio Jiménez ; Víctor Ullate interprète De Triana a Sevilla sur une musique de Manolo Sanlúcar et Merche Esmeralda sa chorégraphie « Le ciel protecteur » (El cielo protector)[a 74],[a 100]. Un concours est lancé pour déterminer la trame et l'aspect général de l'Exposition. Créé par Francisco Torres, bâti sur 3 305 m2 et situé dans les jardins du monastère, il possède une salle centrale surmontée d'une coupole octogonale[g 55]. Six nouveaux ponts la traversent depuis. Une trame de cinq avenues transversales réunit les autres pavillons : elles se nomment, du nord au sud, avenue 1, avenue de l'Europe, avenue des Palmiers, avenue 4 et avenue 5. Le responsable du pavillon russe est Nikolai Filippov, ancien conseiller principal de la Chambre du commerce de l'URSS. Le groupe suisse Schindler, spécialisée dans les escaliers mécaniques, les trottoirs roulants et les ascenseurs, fait construire une tour panoramique de 65 m à côté du pavillon de la Navigation[a 86].
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