Soleils couchants, de Victor Hugo, est le sixième et dernier des poèmes composant les « Soleils couchants » publiés en 1831 dans le recueil. L’enjambement (v.10-11) « et les bois toujours verts / S’iront rajeunissant » et le contre-rejet (v.11-12) « le fleuve des campagnes / Prendra sans cesse aux monts le flot qu’il donne aux mers » traduisent bien la continuité de la vie, cette Nature harmonieuse qui dure, puisqu’ils allongent et lient les vers. Within the scope of the comenius project, I have been sought to choose one work of art which, in my opinion, represents France the best. C\'est une poésie lyrique, écrite en alexandrins. Victor Hugo : Elle était déchaussée, elle était décoiffée... Victor Hugo : Hernani : Acte I scène 1 (Scène d'exposition), Victor Hugo : Les Contemplations (V, 9) : Le mendiant, Victor Hugo : Les Contemplations : Tout vient et passe, Victor Hugo : Les Misérables : Partie II : Chapitre 10 : Le plateau de Mont Saint-Jean, Victor Hugo : Les Rayons et les Ombres : La Fonction du poète, Victor Hugo : Les Travailleurs de la mer : La pieuvre, Victor Hugo : Les voix intérieures : Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir, Victor Hugo : O jeunes gens ! Sur la face des mers, sur la face des monts, Il y a aussi l'opposition amère de la fin du poème : la joie éternelle de la nature en opposition avec la tragique nécessité de mourir pour l'homme et le premier hémistiche du vers 16. Dès le premier quatrain, Victor Hugo représente le temps dans sa continuité : le couché du soleil laisse place au soir puis à la nuit et pour finir à l’aube. La nature se renouvelle, elle, et elle le fait dans la joie : toute la strophe 4 en est illuminée : "soleil joyeux" (vers 14), "la fête" (vers 15), "au monde, immense et radieux !" Le soleil, d’en haut précipité, Comme un globe d’airain qui, rouge, est rejeté ... Victor Hugo. cerner ce qu’est un poète, rappels des pré-requis sur la poésie notamment sur les formes et la versification. VICTOR HUGO : LES FEUILLES D'AUTOMNE : LE SOLEIL S'EST COUCHE... Introduction:. C'est un poème romantique de par l'importance de la relation entre l'homme et la nature et de par la réflexion sur le temps et le tragique de la condition humaine. Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui fuit ! Ainsi, le mouvement du temps est accentué par le passage des verbes du passé au présent puis au futur. Adeptes des figures de style et maniant la rhétorique chacun selon leur stylistique, ils nous ont montré de belles manières de mettre de leffet dans nos récits. Fantine, V. Hugo; Soleil couchant Victor Hugo; Les soleils couchants de Victor Hugo. Poésie, poèmes et poètes. Recherches ayant permis de trouver ce poème « Soleils couchants » : soleils couchants hugo texte, soleils couchants victor hugo poème. D’un édifice de nuées ! Par chiarakess  •  3 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  2 377 Mots (10 Pages)  •  4 510 Vues, Commentaire littéraire « Soleils couchant » de Victor Hugo. Le futur dans les vers 2, 5, 11, 12 et 15 est utilisé pour des verbes évoquant le passage, la certitude de la fuite à venir du temps. Elle est exprimée de plusieurs façons. Soleils couchants, de Victor Hugo, est le sixième et dernier des poèmes composant les « Soleils couchants » publiés en 1831 dans le recueil Les Feuilles d’automne. Le poète approche alors de la trentaine, âge symbolique de la fin de la jeunesse : il est parvenu à l’automne de sa vie. On observe aussi que plusieurs figures de style sont utilisées. Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ; Fleurs du monde vivant, Victor Hugo : Quatre-vingt-treize : Première partie : Livre 2 : Chapitre IV, Victor Hugo : Ruy Blas : Acte V scène 4 (Dénouement), Victor Hugo : Vieille chanson du jeune temps, Accueil : Les explications de textes pour le bac de français. Les deux vers de Victor Hugo cités ci-dessus comportent aussi une métaphore: « l’or du soir » qui renvoie ici au soleil couchant. Cette évocation rend la souffrance insupportable voire tragique. Tout ceci donnent au lecteur, l’impression que le temps fuit et ainsi échappe au poète. Ce temps est omniprésent. Start studying Les figures de style.                                                                                  En quoi « Soleils Couchants » est-il un poème romantique et lyrique ?                                                                Je traiterai tout d’abord du thème du temps qui passe, puis j’étudierai l’influence de ce dernier sur la nature. C'est un recueil d'inspiration lyrique ; les thèmes dominants sont le temps et le caractère éphémère de la vie humaine. Ensuite, toutes ces répétitions sont mises en relief par un chiasme : « Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule » ; puis par un parallélisme : « Sur la face des mers, sur la face des monts » qui provoquent un effet d’écho. Dans « Soleils couchants », Victor Hugo constate avec mélancolie le caractère éphémère de l’homme, écrasé par le temps et voué à la disparition et à l’oubli, contrairement à la nature qui renaît en permanence comme le soleil couchant. Elus ! Vêtus des mêmes vêtements pour le soleil à plomb de juillet et pour les froides pluies de novembre (antithèse) 14. VICTOR HUGO : LES FEUILLES D'AUTOMNE : LE SOLEIL S'EST COUCHE... Ce poème est tiré du recueil de Victor Hugo "Les Feuilles d'Automne". SOLEIL COUCHANT . (répétition) 13. On remarque une suite de noms : ce soir, demain, le soir, l'aube, les nuits, les jours : cette succession fait apparaître l'alternance ombre/lumière, chère à Hugo (cf. En effet, le thème de la fuite du temps est typique de la poésie romantique et lyrique. Innocents dans un bagne, anges dans un enfer. I didn't have to rack my brain very long. Search. Ici il s'agit d'un extrait de l'ensemble "Soleils couchants" dans lequel dominent les thèmes du crépuscule et des rêveries inhérentes. Voici le sujet : Définissez le style de Victor Hugo. Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule (Hugo, La légende des siècles) Victor Hugo souligne ici la générosité du personnage envers les pauvres. Elles sont assez peu fréquentes dans les textes littéraires sauf s'ils cherchent à imiter la langue parlée (cf les paysans dans le Dom Juan de Molière). allons plus loin ! La mort est d'ailleurs déjà évoquée au vers 8 : celle de ceux qui nous ont précédés et que pourtant "nous aimons" (vers 8, de plus le verbe est au présent) toujours. Pour continuer, un effet d’accélération est provoqué par le poète par le passage du vers du dernier quatrain au pluriel : « Puis les nuits, puis les jours », comme si les nuits et les jours finissaient par se confondre. Séance 4. C'est également un poème empli de lyrisme romantique : l'homme est éphémère mais il le sait : sensibilité et capacité d'analyse, d'où sa plainte élégiaque et d'où sa poésie. On remarque la force et la joie de l'exclamation du vers 16, de même que les mots "joyeux" et "radieux" mis en valeur et également la plénitude de l'allitération en [m] du vers 16. Identifiez la figure de style présente dans chacun des extraits suivants. établit une assimilation entre deux termes. Cette tonalité lyrique se retrouve aussi dans les thèmes développés : le temps, la nature ou la condition humaine mais aussi dans le titre du poème : "Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées". La métaphore est unefigure majeure de la littératur… Ce document a été mis à jour le 09/04/2015 Les effets négatifs du temps sur l'homme . Plus précisément, ce procédé consiste à … Des adjectifs mélioratifs comme « rajeunissant », « joyeux » et « radieux » ainsi que des adjectifs hyperboliques comme « immense » la caractérise. Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête, « Soleils couchants », VI, 1831. Comme un hymne confus des morts que nous aimons. Actually, there is a poem which I immediately thought of. Les Rayons et les Ombres). La mélancolie / Berce de doux chants / Mon cœur qui s’oublie. Septembre 1828. On note aussi la connotation de "fleuve" (vers 11) qui coule toujours. Bonjour, je dois faire un devoir sur Victor Hugo mais je ne sais pas comment faire ni où chercher. Tout d'abord par l'emploi de la première personne, mais également la mélancolie du verbe "passer" (3 occurrences). On note l'allitération en [f] aux vers 6 et 7 et celle en [m] au vers 8 qui marquent la douceur ; l'assonance en [yi] au vers 4 aiguë et douloureuse. Mais le temps n'a pas le même effet sur l'une et sur l'autre. (P. Verlaine) 3. Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts Il y a donc bien ici un lyrisme heureux, qui est associé à la Nature contrasté avec la mélancolie et la disparition progressive du poète. Au contraire, l'Homme subit cette fuite, l'amenant à une disparition opérée dans la joie et l'indifférence. Il y a une opposition énorme entre le poète isolé et l'immensité de la nature : "Mais moi" (vers 13) avec l'allitération en [m] et la coupe forte, et aussi le "je passe", "je m'en irai" en parallèle en début de vers successifs. Les figures de style sont parfois désignées, dans les manuels ou dans un questionnaire le jour du brevet, par l’expression procédé d’écriture. Commentaire du texte : Recueil poétique de Victor Hugo (1802-1885), Les Feuilles d’automne fut publié à Paris en 1831. III.Plus loin ! Et l’œil épouvanté, par delà tous nos cieux, Sur une île de l’air au vol audacieux, Dans l’éther libre aventurée, L’œil croit voir jusqu’au ciel monter, monter toujours, Avec ses escaliers, ses ponts, ses grandes tours, Quelque Babel démesurée ! Séquence 1 : Victor Hugo, de la révolution cosmique à la révolution politique . Soleils couchants - V. Hugo. Victor Hugo a donc voulu montrer que le temps des hommes est un temps linéaire qui a une durée limitée contrairement au temps cyclique de la nature qui se renouvelle et est infini. Enfin, je mettrai en évidence le point de vue de l’auteur sur la condition humaine. Soleils Couchants (Victor Hugo) Le texte que nous allons étudier est \"Soleils Couchants\", extrait des Feuilles d\'Automne de Victor Hugo, écrit le 22 novembre 1829. Ce bruit sourd de … Tout d’abord, de nombreuses anaphores crée une accumulation avec la répétition des mots « puis » v.3-4 ; « et » v. 2-3,9-10,14 et « sur » v. 6-7. La plupart du temps, l’oxymore associe un nom avec un adjectif. Si le temps prend une valeur mortifère pour le poète, il a l’effet inverse sur la Nature, qui est ici toujours magnifique, en renouvellement. Ce poème est tiré du recueil de Victor Hugo "Les Feuilles d'Automne".. Dans la préface Victor Hugo explique que cette oeuvre est "des vers de l'intérieur de l'âme.                                                                                                         Ensuite, on observe que l’emploi du futur avec des verbes de mouvement met en valeur l’idée d’une fuite rapide. La Nature est omniprésente dans le poème, ce que l’on voit grâce au champ lexical de la Nature : « soleil » (v. 1), « l’orage » (v. 2), « des mers » (v. 6), « des monts » (v. 6), « fleuves d’argent » (v. 7), « forêts » (v. 7),  « des eaux » (v. 9), « des montagnes » (v. 9), « les bois toujours verts » (v. 10), « fleuve des campagnes » (v. 10) ; et la Nature est atemporelle : « toujours » (v. 10), « sans cesse » (v. 12). Et la face des eaux, et le front des montagnes, C'est un … 2) Le thème dominant du … Pour commencer, on observe, dans ce poème une méditation du temps. Soleils couchants est bien un poème lyrique (thème de la fuite du temps) : face à ce coucher de soleil, l'auteur constate avec tristesse et amertume son sort et son impuissance face à une nature qui se renouvelle et rajeunit au fil des saisons. De plus, les adverbes « toujours » et « sans cesse » et l’emploi du présent à valeur d’habitude « roule », « donne » traduisent la permanence. La troisième strophe met en évidence l'idée de renouvellement avec les mots "et non vieillis", "toujours verts", "rajeunissant" et "prendra sans cesse", tous mis en valeur à la césure. v2 Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ; : il sait qu’il va continuer à vieillir et qu’à terme il mourra Au lieu de vieillir, la nature rajeunie : « les bois toujours verts/ S’iront rajeunissant » Elle n’est pas affectée par les ravages du temps.  En effet, on retrouve de nombreux temps dans le poème : « s’est couché » est conjugué au passé ; « roule », « donne », « manque », « passe », « donne » sont conjugués au présent ; « viendra », « s’iront », « prendra », « passeront », sont conjugués au futur. Soleils couchants, Victor Hugo : conclusion. Learn vocabulary, terms, and more with flashcards, games, and other study tools. Dsl pour les fautes d'orthographes éventuelles. Commentaire de texte première partie, « Soleils couchants » Victor Hugo. Figure de style qui présente en plusieurs mots ce qui pourrait être énoncé en un seul mot. On note aussi l'anaphore de "puis" au vers 4. Nature, poésie, poète, la correspondance est profonde, le lien fragile néanmoins. (V. Hugo) 2. La métaphore. On repère de plus une allitération en [s] (« Le soleil s’est couché se soir » v. 1, « sur la face des mers, sur la face de monts » v.6 , qui est une sonorité douce, comme si le temps nous emmenait vers le sommeil, vers la mort. La nature est éternellement jeune et heureuse. C\'est aussi quatre quatrains à rimes croisés. Lisez ce Archives du BAC Commentaire de texte et plus de 247 000 autres dissertation. Ensuite, l’omniprésence du temps se traduit également par la conjugaison des verbes. Le rythme des vers 2 et 4 qui est 6/3/3 puis 3/3/6 montre que le temps progresse et se répète (voir aussi "chaque jour" au vers 13). Elle est personnifiée et permanente. Chaque écrivain a son propre style et il base son écriture sur les événements de sa vie. 11. Dans le premier quatrain on trouve trois adverbes de temps en début des vers 2, 3 et 4. Ce poème est très hugolien avec le contraste de l'homme perdu, fragile et solitaire avec la nature immense. Dès le premier quatrain, Victor Hugo représente le temps dans sa continuité : le couché du soleil laisse place au soir puis à la nuit et pour finir à l’aube. Tous ces auteurs ne s’entendaient pas forcément sur la classification et la définition de cette figure de style. Le passé composé du vers 1 indique une action passée, accomplie, irrémédiable. Il est d’ailleurs le thème principal du poème. Imprimer ce poème. C'est la même chose dans les quatrains 3 et 4 avec les adverbes "sans cesse", "bientôt" pour montrer la continuité de la progression ; la proximité du "bientôt" indique l'imminence de la mort. Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête, Sans que rien manque au monde immense et radieux ! De plus, on remarque que la mer est personnifiée : « la face des mers » ; « la face des monts », « la face des eaux et le front des montagnes ». Les figures de style Il s'agit des figures de modification de la prononciation des mots. Il est mis en valeur par le contraste avec la nature. À sa suite, de nombreux auteurs antiques ont utilisé et théorisé la métaphore. On me fera peut être grâce. Les balancements, les rythmes des vers 2, 4, 5, 6, 7, 9, 10 et 11 mettent en avant une régularité triste ; la reprise de "et le" et "et les" (vers 2, 3, 9 et 10) indiquent un ralentissement, peut-être une pesanteur ou même une résignation. Il est composé d'une seule strophe , un pintamettre (16 vers), lui même composé de 16 pintasyllabes. Le poète approche alors de la trentaine, âge symbolique de la fin de la jeunesse : il est parvenu à l’automne de sa vie. Victor HUGO, Les Feuilles d'automne. Cette dernière est symbolisée par le mouvement du Soleil qui se couche le soir pour renaître chaque matin, tandis que l’homme naît pour disparaître, sa durée de vie est limitée comme le souligne l’adverbe « bientôt ». Cet écoulement est accentué par les allitérations en « I » et en « F », présentent dans les trois premiers quatrains.