Ici, un fantôme menaçant un être humain de ses griffes, telle la vague menaçant les marins. Après les « décrets d'exclusion » de 1633, et après l'écrasement de la rébellion chrétienne de 1637, Le « bleu de Berlin » était importé au Japon, en provenance de Hollande, depuis 1820. C'est ce bleu qui fut utilisé pour La Grande Vague[34], couleur d'origine chimique bien différente du bleu délicat et fugace, issu de pigments naturels (indigo), qu'utilisaient auparavant les graveurs japonais de l'ukiyo-e. Ce « bleu de Berlin », le berorin ai, importé de Hollande, fut utilisé, en particulier par Hiroshige et Hokusai[35], à partir de son arrivée massive au Japon, en 1829[Note 14],[36]. Sweatshirts et sweats à capuche homme et femme sur le thème La Grande Vague De Kanagawa Designs d'artistes Molleton Échanges gratuits Fabrication responsable N'hésite pas à mettre dans les commentaires des œuvres que tu aimerais que j'aborde. What's the difference? La perspective, utilisée dans les peintures occidentales depuis Paolo Uccello et Piero della Francesca, était, au début du XVIIIe siècle, connue des artistes japonais au travers des gravures sur cuivre occidentales (hollandaises en particulier), qui arrivaient par Nagasaki[Note 13]. Au loin, bien centré, le mont Fuji, enneigé, forme un petit triangle se détachant sur un ciel de plomb. It includes the signature in the upper left-hand corner. Ce sentiment est encore renforcé par la ligne d'horizon : les deux premières estampes laissent apparaître un paysage à l'horizon, paysage à peine masqué par la vague principale ; la présence de cet arrière-plan relativise la menace constituée par la vague. [14], ... a seascape with Fuji. Le titre exact de l’eouvre en japonais est “Kanagawa oki namiura” ce qui peut se traduire par”Sous la grande vague au large de la côte à Kanagawa”. Cette nouveauté rencontra immédiatement un grand succès. "Under the Wave off Kanagawa"), also known as The Great Wave or simply The Wave, is a woodblock print by the Japanese ukiyo-e artist Hokusai. La série des dix premières estampes des Trente-six vues du mont Fuji, à laquelle appartient La Grande Vague, compte donc parmi les toutes premières estampes japonaises à avoir fait appel au bleu de Prusse, puisqu'elles ont vraisemblablement été proposées à l'éditeur dès 1830. L'exemplaire du Musée Guimet[56], lui, laisse deviner ce nuage, avec précisément les mêmes contours, mais de façon moins nette. ", "Private Life of a Masterpiece: Episode 14 – Katsushika Hokusai: The Great Wave", "How Hokusai's 'The Great Wave' Went Viral", "KATSUSHIKA HOKUSAI (1760-1849) Kanagawa oki nami ura (Under the well of the Great Wave off Kanagawa)", "Katsushika Hokusai: the starving artist who became the prince of tides", "Letter 676: To Theo van Gogh. C'est en 1856 qu'il aurait découvert chez l'imprimeur Delâtre, un volume de la Manga d'Hokusai et qu'il en aurait recopié les dessins sur ses céramiques[39],[40],[41]. La grande vague de Kanagawa est une estampe ukiyo-e, c'est-à-dire techniquement une estampe, imprimée sur papier, à l'aide de gravures sur bois réalisées … Pour Alain Jaubert, dans son document Palettes, la composition comporte quatre plans : au premier plan une vague s'amorce sur la droite ; au deuxième plan, une vague plus grande s'élève, écumante; au troisième plan, une vague immense commence à déferler ; le mont sacré n'apparaît qu'en arrière-plan, comme élément central et décoratif, il est légèrement excentré vers la droite, enneigé il contraste avec un ciel d'horizon nuageux[8]. At sixteen, he was apprenticed as an engraver and spent three years learning the trade. Comme à l'ordinaire, une fois le dessin de l'estampe confié au graveur, celui-ci le colle à l'envers sur une planche polie de sakura, une variété de cerisier choisie pour sa dureté, permettant ainsi d'y graver des lignes très fines et de réaliser de nombreuses impressions. Il appliquait ensuite une feuille de papier humidifiée sur la planche en la calant de façon précise dans les marques des kento (marques de calage), et la frottait au verso d'un mouvement régulier à l'aide d'un tampon appelé baren. The image depicts an enormous wave threatening three boats off the coast in the Sagami Bay (Kanagawa Prefecture) while Mount Fuji rises in the background. La notion de ligne de fuite n'existait pas, et le point de vue retenu était en général celui d'une « vue cavalière ». Hokusai qui avait été graveur pendant son adolescence, suivait attentivement l'impression de ses estampes : « Des gris trop appuyés rendraient l'estampe moins plaisante, dites je vous prie aux imprimeurs que le ton pâle doit ressembler à une soupe de coquillage. La comparaison avec l'exemplaire originaire de la collection Siegfried Bing montre que ce dernier[55] présente un double trait gauche du cartouche assez effacé ; le fond est également différent, car il est presque uniforme, et ne fait pas apparaître la légère formation nuageuse qui monte de l'horizon sur l'exemplaire du Metropolitan Museum (Voir). Les esquifs sont des oshiokuri-bune (ja)[11], bateaux rapides qui servaient à transporter par mer du poisson des villages de pêcheurs des péninsules d'Izu et de Bōsō vers les marchés aux poissons de la baie d'Edo[5]. ... La grande vague de kanagawa. Katsushika Hokusai (1760-1849) Sous la vague au large de Kanagawa - Paris, musée Guimet - Musée national des Arts asiatiques Cette œuvre exceptionnelle, ouvre la série des 46 estampes consacrées au Fuji réalisées par Katsushika Hokusai (1760-1849), peintre, dessinateur, graveur et auteur de traités techniques et esthétiques. En effet, comme son titre l'indique, la scène se déroule dans la préfecture de Kanagawa, située entre Tokyo au nord, les reliefs du mont Fuji au nord ouest, la baie de Sagami au sud et la Baie de Tokyo à l'est. The print is one of the most reproduced and most instantly recognized artworks in the world.[24]. ». Cette estampe est une estampe yoko-e, c'est-à-dire des images en présentation « paysage », donc disposées horizontalement, au format ōban[5] ; elle mesure environ 26 cm de hauteur sur 38 cm de largeur[Note 8]. Cette clientèle en plein essor devient extrêmement friande des estampes ukiyo-e, à la fois plaisantes à l'œil et d'un coût modique, y retrouvant en effet ses sujets favoris, des belles courtisanes du Yoshiwara jusqu'aux paysages pleins de poésie du Japon ancien, en passant par les lutteurs de sumo ou les acteurs de kabuki, si populaires. Using the boats as reference, one can approximate the size of the wave: the oshiokuri-bune were generally between 12 and 15 meters (39–49 ft) long, and noting that Hokusai stretched the vertical scale by 30%, the wave must be between 10 and 12 meters (33–39 ft) tall.[2]. La grande vague, en cet instant, réalise une spirale parfaite dont le centre passe au centre du dessin[8]. Il y installera par la suite son atelier et y passera une grande partie de sa vie. The series is considered his masterpiece. Questions sur la résolution de problèmes techniques; ... La Grande Vague de Kanagawa / Hokusai. Il s'en serait inspiré pour son œuvre La Mer, et demanda que la grande vague figure en couverture de sa partition, sur l'édition originale de 1905[49],[50]. She states that the image is "arguably Japan's first global brand", noting how it has been "widely adapted to style and advertise merchandise, including home furnishings, clothing and accessories, beauty products, food and wine, stationery, and books. Autour de La grande vague de Kanagawa / HOKUSAI / GRAV Hokusai, né en 1760 et mort en 1849, est un grand peintre et dessinateur d’estampes japonaises gravées sur bois. Les estampes japonaises sont imprimées en quelques centaines d'exemplaires, à partir des planches de bois originales, gravées à partir du dessin de l'artiste. In some cases the blocks were sold or transferred to other publishers, in which case they became known as kyūhan.[22]. Publiée quelque part entre 1830 et 1833 (au cours de la période d'Edo), il s’agit d’un exemple de l' art ukiyo-e . Hokusai, dont le nom de naissance est Tokitaro, est né à Edo, ancien nom de Tokyo, dans le quartier de Warigesui, sur la rive est du fleuve Sumida. Sans doute le succès de La Grande Vague en Occident n'aurait-il pas été aussi fort, si le public occidental n'avait pas éprouvé un sentiment de familiarité avec l'œuvre : dans une certaine mesure en effet, c'est une peinture occidentale vue au travers d'yeux japonais[31]. Le succès de cette édition pouvait comme dans le cas de celle-ci susciter des regravures ultérieures ; mais effectuées sans la supervision de l'artiste, ces exemplaires ne sont donc pas des « originaux ». Quelques années plus tard, en 1835, Hokusai reprend l'image de La Vague qu'il aime tant et réalise Kaijo no fuji, pour le second volume des Cent vues du mont Fuji. Taille. Sur l'exemplaire du Metropolitan Museum, on peut voir qu'il s'agit d'un original d'une qualité d'impression surprenante, puisque le double trait de ce cartouche n'apparaît pratiquement pas émoussé du tout à gauche. Elle est la plus connue des trente-six vues du mont Fuji (wp).Elle représente des barges sur une mer déchaînée. C'est dans les Trente-six vues du Mont Fuji, datées de 1831 - 1833, que se trouve cette admirable estampe intitulée : La Grande Vague de Kanagawa. L'image est tissée de courbes : surface des eaux qui se creuse, rides s'incurvant à l'intérieur des vagues, dos des lames et pentes du Fuji. Mais ainsi les textures de l'estampe ne sont-elles pas uniquement le fait de l'artiste, et se trouvent enrichies par le grain du papier, la trace des fibres du bois de gravure, les stries de l'outil de l'imprimeur, le baren (frotton). Telles des griffes, les extrémités de la vague [ détail c ] semblent vouloir s’attaquer à la montagne imperturbable, alors qu… Les visages des pêcheurs forment des taches blanches, auxquelles font écho les gouttelettes d'écume que projette la vague. After its success was assured, multicolored versions of the prints released. The water is rendered with three shades of blue;[b] the boats are yellow;[c] a dark grey for the sky behind Fuji and on the boat immediately below; a pale grey in the sky above Fuji and on the foreground boat; pink clouds at the top of the image. La version du 31 janvier 2009 de cet article a été reconnue comme «, Le Centre culturel du Marais avait précédemment daté cette publication de 1831 au plus tôt (, Hokusai édita tout d'abord les dix premières estampes, qui commencent donc par. La Grande Vague de Kanagawa - 1831 ( Metropolitan Museum of Art, New York ) Artiste Katsushika Hokusai (1760 – 1849) Type Gravure sur bois Technique Estampe japonaise Dimension (H x … In the earlier print, the viewer the scene appears to witness the scene from a safe distance, while in the latter, Hokusai moves closer to the Great Wave by subtly raising the viewpoint and putting the viewer almost in the boat with the rowers. Un chef-d'oeuvre à redécouvrir en puzzle Autres informations produit. In his work Thirty-Six Views of Mount Fuji he used four distinct signatures, changing it according to the phase of the work: Hokusai aratame Iitsu hitsu, zen Hokusai Iitsu hitsu, Hokusai Iitsu hitsu and zen saki no Hokusai Iitsu hitsu. In turn, much Japanese art came to Europe and America and quickly gained popularity. We are looking to make an easier to … La planche est attaquée au canif en suivant les traits du dessin qui s'en trouve détruit ; les différentes surfaces sont creusées à l'aide de gouges, en respectant les reliefs, traits et aplats, nécessaires à l'impression. Pour colorier La Vague, l'imprimeur employa des pigments traditionnels dilués à l'eau. Ces variations dans les fonds sont fréquentes dans les estampes japonaises, car elles correspondent simplement en général à un encrage différent de la même planche de bois, sans qu'il soit besoin de retoucher celle-ci. Hokusai se familiarisa avec la perspective occidentale dès les années 1790, au travers des recherches de Shiba Kōkan ; peut-être même, bien qu'on n'en ait pas la preuve, a-t-il bénéficié de son enseignement[30]. Claude Debussy, passionné par la mer et les estampes d'Extrême-Orient, possédait un exemplaire de La Vague dans son cabinet de travail. Huit vues d'Edo[30]. Il apparaît en effet très souvent émoussé, voire effacé, car la gravure sur bois de l'original à cet endroit précis affleure mal[16]. À lire aussi : "La Grande Vague de Kanagawa" : immersion au cœur d’un chef-d’œuvre. Ce transport de marchandises se veut probablement être le symbole d'une scène du quotidien du Tokyo du XIXe siècle[12]. It made use of the recently introduced Prussian blue pigment; at first, the images were largely printed in blue tones (aizuri-e), including the key-blocks for the outlines. Devant le succès rencontré, Eijudō se lança l'année suivante dans la publication des neuf ou dix estampes suivantes de la série Trente-six Vues du mont Fuji. Représentez la force de la nature avec ce magnifique tableau. [14], The Great Wave off Kanagawa has two inscriptions. Edmond de Goncourt described the wave in this way: The drawing of the wave is a deification of the sea made by a painter who lived with the religious terror of the overwhelming ocean completely surrounding his country; He is impressed by the sudden fury of the ocean's leap toward the sky, by the deep blue of the inner side of the curve, by the splash of its claw-like crest as it sprays forth droplets. On y retrouve le même rapport entre la vague et le volcan et le même jaillissement d'écume. [21], Even though no law of intellectual property existed in Japan before the Meiji era, there was still a sense of ownership and rights with respect to the blocks from which the prints were produced. La Grande Vague de Kanagawa Les chaussettes de l'emblématique Grande Vague de Kanagawa Hokusai aurait lui même porté ces chaussettes Produit non disponible en magasin Livraison entre 15 et 20 jours ouvrés Composition: 82% coton 18% polyester Taille unique 36-43 Résistantes et comfortables vos chaussettes vous accompagneront partout. Estampe. 1831-1833. Indication complémentaire : Première planche de la série les 36 Vues du mont Fuji Genre : Repère historique signifiant : La convention de Kanagawa … La Grande Vague de Kanagawa, Hokusai, ukiyo-e, v. 1830-1832.New York, Metropolitan Museum of Art. The concept of rights concerned with woodblock ownership was known as, The Great Wave off Kanagawa by Katsushika Hokusai, "What kind of a wave is Hokusai's Great wave off Kanagawa? La scène représente trois barges prises dans une forte tempête. A 18 ans, il intègre l'ateli… Ces deux gravures ont la même thématique que La Vague, ils décrivent un bateau, à voile dans le premier cas, à rame dans le second, pris dans la tempête, au pied d'une immense vague qui menace de l'engloutir. Selon la tradition, La Vague aurait été imprimée en huit passages : les contours du dessin et les surfaces teintées au bleu de Prusse, surfaces qui paraissent par contraste presque noires, puis le jaune léger des barques, le jaune du ciel, le dégradé gris clair du ciel et le gris des barques. In the scene there are three oshiokuri-bune, fast boats that are used to transport live fish[13] from the Izu and Bōsō peninsulas to the markets of the bay of Edo. La composition de La Vague, synthèse de l'estampe japonaise traditionnelle et de la « perspective » occidentale, lui valut un succès immédiat au Japon, puis en Europe, où elle fut une des sources d'inspiration des impressionnistes. Livraison GRATUITE ! Ces dix planches supplémentaires, à la différence des autres, n'ont pas les traits de contours en bleu de Prusse, mais en noir sumi (encre de Chine), comme il était habituel ; ces dix dernières estampes sont connues sous le nom de ura Fuji, « le Fuji vu de l'autre côté »[36]. Posters et affiches d'artistes indépendants sur le thème La Grande Vague De Kanagawa. [7], Closer compositionally to the Great Wave are two previous prints by Hokusai: View of Honmuku off Hanagawa (Kanagawa-oki Honmoku no zu) (c. 1803) and Cargo Boat Passing through Waves (Oshiokuri Hato Tsusen no Zu), (c. 1805)[8] Both works have subjects identical to the Great Wave with boats in the midst of a storm, beneath a great wave that threatens to devour them. La vague est comme la mort fantôme perchée au-dessus des marins condamnés, elle dresse ses bras, ses plis et ses replis, comme le fait avec ses tentacules la pieuvre, un animal qui hante Hokusai aussi bien dans ses mangas que dans ses images érotiques. Si ces tableaux ressemblent à La Vague, ils en diffèrent sur certains points[20] et l'étude de ces différences permet de décrire l'évolution technique et artistique de Hokusai : « Ce livre consiste à montrer la technique du dessin en utilisant uniquement une règle et un compas […] Lorsqu'on commence par cette méthode, la ligne et la proportion s'obtiennent plus naturellement[26]. In the moment captured in this image, the wave forms a circle around the center of the design, framing Mount Fuji in the background. Ces estampes présentent d'ailleurs une autre particularité, qui est que le trait du dessin proprement dit en est imprimé, non à l'encre de Chine (sumi) comme il était d'usage, mais au bleu de Prusse également. L'état exact du bois ayant servi à l'impression d'une estampe donnée fournit donc de précieux renseignements à la fois sur l'authenticité de cette estampe, mais aussi sur la qualité plus ou moins grande du tirage, selon justement l'usure du bois. [33] Apple macOS and iOS display a small version of the Great Wave as the image for the Water Wave emoji. « […] des Occidentaux, mis pour la première fois en présence d'œuvres japonaises, seront tentés de choisir ces deux derniers artistes (Hokusai et Hiroshige) comme représentant l'apogée de l'art du Japon, sans se rendre compte que ce qu'ils admirent le plus est justement cette parenté cachée avec la tradition occidentale qu'ils sentent confusément[32]. Pour commencer, l'imprimeur utilisait la planche de traits sur laquelle il étalait une couche de bleu puis une couche de colle de riz servant de liant, les mélangeant à l'aide d'une brosse. La mer est l'élément dominant de la composition qui s'articule autour de la forme d'une vague, qui se déploie et domine toute la scène avant de s'abattre. Une mode est lancée, celle du japonisme. Cette façon de faire induit, pour toutes les estampes japonaises, qu'il n'y a pas d'« œuvre originale unique », mais une édition originale correspondant aux tirages effectués avant que l'usure du bois des diverses planches utilisées donne des traits moins nets et des repères de couleurs moins fiables, ce qui pouvait représenter de l'ordre de trois cents estampes. Plusieurs exemplaires de cette œuvre sont conservés dans des collections du monde entier : On rencontre également des originaux de cette estampe dans quelques collections privées (Collection Gale, aux États-Unis, analysée par J. Hillier en 1970, par exemple). Mais cet exemplaire a apparemment été coupé sur les bords (le bord de gauche est ici au ras de la signature). Ce n'est pas le moindre paradoxe que de voir que l'art de Hokusai, après avoir lui-même été profondément influencé par l'art et les techniques venus d'Occident, allait à son tour devenir la source du rajeunissement de la peinture occidentale, par l'intermédiaire de l'admiration que lui portaient les impressionnistes et les post-impressionnistes[32]. Cet imposant tableau du 19ème siècle connu sous le nom de « La Grande Vague de Kanagawa » ou simplement « La Vague de Kanagawa » est l'œuvre la plus connue de l'artiste japonais, Hokusai Katsushika (1760-1849). Pour réaliser La Vague, Hokusai fit appel aux techniques habituelles. Images d'un monde éphémère, Estampes japonaises, BnF. Elle mesure 25 X 37 cm. The boats, oriented to the southeast, are returning to the capital. On retrouve des estampes de cette série chez de nombreux peintres, qui en firent même parfois collection : Vincent van Gogh, Claude Monet, Edgar Degas, Auguste Renoir, Camille Pissarro, Gustav Klimt, Giuseppe De Nittis ou Mary Cassatt. Collectionneur d'estampes japonaises achetées auprès de Bing, de Hayashi et de Florine Langweil[47], il possédait un exemplaire de La Vague, dont il s'inspira pour graver ses deux séries de gravures sur bois, représentant des paysages marins de la Bretagne, où il demeurait désormais. Venaient ensuite les zones bleu clair, puis d'un bleu plus dense. De fait, l'examen de l'écume de la vague à gauche évoque beaucoup plus des mains griffues prêtes à s'emparer des pêcheurs que la frange blanche d'une vague ordinaire, telle qu'on peut la voir à droite de l'estampe. C'est dans le sens de lecture japonais, de droite à gauche, que l'image est la plus forte, rendant la menace de la vague plus apparente[22]. Les années 1830 constituent une « révolution bleue »[33] dans l'aspect des estampes de Hokusai, par le recours massif à la nouvelle couleur à la mode, le « bleu de Berlin », que nous connaissons sous le nom de bleu de Prusse. De grands collectionneurs privés du XIXe siècle sont bien souvent à l'origine des collections d'estampes japonaises des musées : ainsi l'exemplaire du Metropolitan Museum provient-il de l'ancienne collection Henry Osborne Havemeyer, exemplaire qui fut donné au musée par Mme H. O. Havemeyer en 1929[54]. [5][a] Deux bateaux de transport de poisson frais en route pour Edo sont ballottés par une mer démontée dont le bleu profond contraste avec le blanc de l’écume [ détail b ]. Cette montagne exerce depuis toujours une certaine fascination, elle est un lieu de pèlerinage de sectes shintoïstes et un site de méditation bouddhiste, et reste l'un des symboles du Japon moderne[8]. Sa toile Le Pont sur un étang de nymphéas semble s’inspirer de l’architecture des ponts telle qu’on la retrouve dans plusieurs des estampes de la série d’Hokusai[39]. L’ayant relevé, j’ai le plaisir de partager avec vous la marche que j’ai suivie. Bien que la Grande Vague soit instantanément reconnaissable, nombreux sont ceux qui ne connaissent pas son histoire et sa signification. Deux passagers supplémentaires sont à l'avant de chaque bateau, ce qui représente un total de trente hommes. €19,90. The pale red seen on the sides of two of the boats in the frequently reproduced Metropolitan Museum print (JP 1847) has apparently been added by hand. Dans un second temps , nous peindrons une Vague libre issue de notre imagination ou d’une photographie personnelle . [35] A work named Uprisings by Japanese/American Artist Kozyndan is based on the print, with the foam of the wave being replaced by bunnies. La Grande Vague de Kanagawa est une estampe ukiyo-e, c'est-à-dire techniquement une estampe, imprimée sur papier[Note 4], à l'aide de gravures sur bois réalisées par un graveur expérimenté d'après le dessin de l'artiste.