Ce procès-là n'eut pas lieu. Ce puits, en raison des risques liés au grisou avait été isolé des deux autres conduits. On organise une infirmerie dans la salle des douches pour accueillir les blessés[26]. Il n'y eut dès lors pas d'investissement pour augmenter la sécurité ou pour moderniser les infrastructures[51]. En surface, dès 8 h 30, Adolphe Calicis appelle la centrale de secours leur demandant de se tenir prêts, il les rappelle à 8 h 48 pour qu'ils rallient le site du Bois du Cazier distant d'un kilomètre et demi. Il ne devra cependant pas accomplir le reste de son service civil et sera officiellement démobilisé en 1956[50]. Sur les flancs des puits courent également les conduites d'eau, d'électricité (réseau: 6 Kv ; transformateurs 525 v[4]), d'huile hydraulique sous pression (6 kg/cm2) et des câbles téléphoniques. il prévient deux mineurs[f] qui se trouvent là de remonter en surface parce qu'il y a un incendie, il est environ 8 h 10[12]. Une catastrophe majeure Le 8 août 1956 à 8h10, un incendie se déclare dans la mine du Bois du Cazier , où 275 hommes étaient descendus pour travailler. C'est là que les wagonnets remplis de charbon arrivent sur des rails. C'était il y a 60 ans, jour pour jour. charbonnage, mine, accident, catastrophe, bois du cazier, marcinelle, charleroi, anniversaire, italien, commémoration, souvenir, hommage, mineur. Oscar Mauroy informe Gaston Vausort, l'adjoint de l'envoyeur, Antonio Ianetta, au 975 des deux translations durant lesquelles ils devront laisser les cages libres[6]. Antonio Ianetta encage un wagonnet plein (avec ou sans accord de Gaston Vausort). Le wagonnet plein ne parvient pas à chasser complètement le wagonnet vide, les deux arrêtoirs anti-recul (bloquant les essieux) se sont bien couchés lors de l'encagement mais l'arrêtoir "lolo" sur la roue avant droite a bloqué le second train de roues. Vers 15 h 0[6], Adolphe Calicis, Angelo Galvan, le chef porion de nuit et, Murieri[23], un autre sauveteur descendent à 170 mètres à la recherche du pompiste ; ils doivent rebrousser chemin et sont brûlés par des vapeurs d'eau. Le chômage étant à l'époque très élevé en Italie, la Belgique connut un afflux massif de travailleurs italiens. Il prend la cage descendante pour rejoindre ses hommes. Enfin, l'enquête judiciaire est confiée à un juge d'instruction assisté de cinq experts : Maurice Guérin, Inspecteur Général des Mines honoraire et chargé de cours à l’Université de Liège ; Fernand Dacos, professeur à l’Université de Liège ; Lucien Denoël, professeur émérite à l’Université de Liège ; Gustave Tison, professeur émérite à l’École des Mines de Douai ; et l’Allemand Helmut Fritzche, professeur d’Exploitation des Mines à la Haute École d’Aix-la-Chapelle[57]. À la vue de son visage, triste et songeur, chacun sait qu'il sera beaucoup plus lourd[25]. À la surface, Oscar Mauroy qui travaille avec le niveau 765 manœuvre sans plus se préoccuper du niveau 975. À son retour, il n'y a pas de cage à l'envoyage mais une cage vient rapidement se poser sur le berceau mobile de la balance hydraulique. Le public et les médias, à l'exception notable de la presse communiste, ne s'intéressent plus au procès qui est devenu une véritable querelle d'experts éludant soigneusement les questions de fond. Pierre Bellemare, sur Europe 1, récolte dans le cadre de son émission Vous êtes formidables, 28 millions de francs français pour venir en aide aux familles des victimes[69] (204 veuves et 417 orphelins). Le ministère public et les parties civiles interjettèrent un appel devant la cour d'appel de Bruxelles. Les parties civiles, soutenues par les communistes se pourvoient en cassation qui rend son arrêt le 26 février 1962. Au bois du Cazier, ils vivaient dans les anciens baraquements qui avaient hébergé les prisonniers allemands travaillant à la mine au sortir de la guerre. Ils redescendent vers 16 h 30 à 170 mètres, personne, 500, 600 puis finalement 715 mètres où ils découvrent trois hommes dissimulés sous un wagonnet qu'ils avaient renversé pour se protéger, il s'agit de Frans Lowie, Alfons Verheecken et Alfons Van de Plas[28],[29],[6], un jeune de 16 ans que l'ingénieur Calicis prend dans les bras en pleurant avant de le ramener personnellement en surface[28]). » œuvre d'Antonio Nocera[l]. Seuls treize hommes, ayant pu regagner la surface durant les premières heures du drame, seront sauvés. Par ailleurs, l'envoyeur du niveau 765, Alphonse Caillart, a besoin de deux translations pour évacuer des wagonnets de charbon[6]. Le guidonnage du puits étant détruit, il faudra attendre le 18 août pour atteindre cette cote. [...] L'explication de l'attitude des prévenus est à trouver dans un état d'esprit, l'état d'esprit trop intéressé de celui qui s'obstine à se servir d'un objet usé pour en retirer encore quelques bénéfices, malgré les dangers dont il menace autrui et qui, pour atteindre ce but, commet les pires imprudences. Les cérémonies, qui commémorent la catastrophe du Bois du Cazier du 8 août 1956 qui coûta la vie à 262 mineurs, sont annulées. Le port du masque fut rendu obligatoire et des recherches scientifiques furent menées pour réduire le risque d'incendie lié aux bandes transporteuses. À 9 h 15, sous l'action de la chaleur sur les câbles, la cage couchant du puits de retour d'air[22] s'écrase au fond de la mine, elle sera suivie par la seconde vers 10 h 15[6]. Le charbonnage du Bois du Cazier, à Marcinelle, entrait dans l'histoire. En 1952, le gouvernement belge lui propose de faire un service civil de trois années au Bois du Cazier. Une catastrophe minière est survenue le 8 août 1956 à Marcinelle en Belgique, près de Charleroi, au charbonnage du Bois du Cazier. Dans sa déposition, il demande alors à Gaston Vausort s'il peut commencer à charger les wagonnets et, ayant reçu une réponse affirmative, il actionne la balance hydraulique pour régler finement l'affleurement du premier palier et commence à engager le premier wagonnet[10]. Jean-Louis Delaet, Alain Forti, Francis Groff. Plus de la moitié des victimes étaient, en effet, italiennes. Ils ne furent guère bien accueillis par la population locale et vivaient dans des conditions déplorables. La Belgique ne permettant pas à cette époque de faire objection de conscience, il est emprisonné. Si l'industrie minière belge avait été préservée durant la guerre, en corollaire, elle était vétuste contrairement à celle de leur voisins qui durent reconstruire et qui, par conséquent, se dotèrent d'outils d'exploitation plus modernes. Les attendus du jugements parlent sans ambage[66]: « Les dirigeants du Many se sont laissés hypnothiser par la production au détriment de la sécurité des ouvriers. Les années passent mais le souvenir reste. Dans les jours qui suivent, les sauveteurs sont rejoints par des centrales de secours françaises et allemandes disposant de moyens de communication moderne avec la surface. La catastrophe du Bois du Cazier ou catastrophe de Marcinelle est la plus importante catastrophe minière survenue en Belgique[1] au charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle (Charleroi), le 8 août 1956. agrandir, 4. Par chance, Gustave Matton parvient à saisir au vol un cordon de sonnette pour que la cage soit rappelée[19]. Le procureur du Roi questionne le fait que lorsque l'accident est survenu, c'est Philippe Dassargues, le plus haut responsable sur place, qui aurait dû prendre la tête des opérations de sauvetage. Celui-ci lui répond que cela ne pose pas de problème puisque, ne disposant plus de wagonnet plein, il doit se rendre au Long plan pour en rassembler[9]. Elle causa la mort de 262 mineurs. À chaque niveau et autour de chaque puits se trouve un « envoyage ». Lorsqu'il arrive à l'envoyage, une cage attend. ». La presse internationale couvrira la catastrophe durant de nombreuses semaines. L'industrie du charbon belge entendait en profiter pour se positionner comme leader sur le marché européen mais la main-d'œuvre manquait. Le sauvetage se poursuivra durant trois semaines. - K.F. Le procès en première instance débuta le 6 mai 1959 devant la 7e chambre correctionnelle de Charleroi qui s'était réunie dans un auditoire de l'Université du travail de Charleroi. Les syndicats, les familles n'en décolérèrent pas ; on parla alors de justice de classe. Au niveau européen se tint une conférence internationale dans le cadre de la CECA qui promulgua pas moins de 308 résolutions qui pour la plupart furent mises en œuvre en Belgique. Robert Mayence (réalisateur), Christian Druitte (journaliste) et Marc Preyat, Il s'agit du puits Foraky, du nom de l'entreprise qui en assure le fonçage, il est situé à 52 mètres du puits d'extraction. Geneviève Ladrière interroge Angelo Galvan qui vient de remonter du puits pour savoir s'il y a un espoir de retrouver des rescapés. Prisonniers dans le coffrage du puits, les trois hommes entendent cependant des gémissements autour de l'envoyage quelques mètres au-dessous d'eux. Dans ces entrailles profondes de plus d’un kilomètre, douze nationalités de mineurs se côtoyaient. agrandir. À 14 h 0, la ventilation est remise en fonction pour éliminer le bouchon de vapeur. Vausort informe Mauroy qu'il le rappellerait lorsqu'il sera à nouveau en mesure de procéder à l'extraction[10]. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . Le wagonnet heurte la poutrelle métallique (fragilisée par un premier incident) qui pénètre dans le puits et arrache des conduites d'électricité, d'huile et d'air (ainsi que les cordons de sonnette et les câbles téléphoniques). « Où la lampe passe, le mineur doit passer ! Antonio Ianetta n'est pas là à cet instant ; il est en train de déplacer une berline de bois qui gêne la collecte des wagonnets pleins. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Soudain, la cage est rappelée[11]. C Depuis, des cérémonies commémoratives rappellent le souvenir des 262 mineurs qui ont péri dans cette terrible tragédie. 07/12/2020 Saint Eloi rime avec la réouverture du Bois du Cazier En plus des jours normaux d’ouverture, le Bois du Cazier sera également accessible les 24 et 31 décembre jusque 15h ainsi que les 26 décembre et 2 Le rapport s'attardera sur les causes techniques ayant déclenché la catastrophe mais éludera, tout comme l'enquête administrative, des questions plus fondamentales: « Des questions essentielles comme l’accroissement insensé de la production, le mode d’exploitation vieilli, les travailleurs sans qualification qui ignorent les risques du métier, le système disciplinaire, le problème du manque d’investissement et l’entrée en vigueur des normes de la CECA seront complètement éludées par les membres de la Commission au profit des questions techniques[52]. 187 et sq. Ce drame sera au Il y avait beaucoup d'attente par rapport à ce procès qui devait être, sur fond de lutte syndicale et de prise de conscience de la condition des ouvriers miniers, non seulement celui d'individus, mais également celui d'un système. "[16],[36], il vient de retrouver cinquante hommes morts asphyxiés au fond d'une galerie. agrandir, 2. La foule nombreuse fait une haie d'honneur aux cercueils chargés sur des camions[47]. En première instance, cinq personnes sont mises à la cause. Ils retiennent comme éléments causaux susceptibles d'engager des responsabilités individuelles et collectives : la signalisation compliquée et mal renseignée, les procédures de remontée et de descente des cages mal organisées, le fait de faire jouxter des conduites d'huile sous pression et électriques, le disjoncteur commandé par un seul relais, l'absence de moyen de lutte contre le feu au niveau 975 et le retard pris dans l'organisation des secours[52]. Antonio Ianetta fait le tour de l'envoyage pour déloger le wagonnet vide convaincu du fait que la surface attend son signal pour rappeler la cage. Antonio Ianetta constate alors un déluge de flammes, prend peur et s'enfuit vers l'autre puits tandis que Vausort s'échappe par une autre voie[12]. Il faudra trois semaines pour remonter tous les corps mais celui de la 262e victime ne sera découvert qu'en décembre 1957[44],[45]. Le Bois du Cazier reste avant tout un lieu de mémoire. admission de l'air et l'autre son évacuation. Il s'agit d'Adolphe Calicis, l'ingénieur des mines directeur des travaux du Bois du Cazier, d'Eugène Jacquemyns, l'ingénieur en chef du charbonnage, de Roger Lefebvre, directeur divisionnaire du bassin de Charleroi-Namur, celui-là même qui avait organisé l'enquête administrative et pris part à l'enquête parlementaire se voyait inculpé, de Philippe Dassargues, présent sur les lieux lors du sinistre, ingénieur des mines chargé de la surveillance du Bois du Cazier et de Louis Devleeschauwer, électricien de la société CONELVA chargé du contrôle des installations électriques du site minier[59]. L'affaire est renvoyée devant la cour d'appel de Liège. Elle déboucha également sur la mise sur pied d'une commission internationale permanente qui émit plus de 350 résolutions[67]. Après les commémorations de la catastrophe qui a provoqué la mort de 262 mineurs, le 8 août 1946, dans des circonstances particulièrement dramatiques, c’est une nouvelle Le 23 août, Angelo Berto, un sauveteur remonte en surface depuis le niveau 1035 à trois heures du matin et, désespéré, s'écrie en italien "Tutti cadaveri! Hélas, la deuxième translation du niveau 765 était en cours, ce qui explique le rappel brutal de la cage tandis que le wagonnet vide et celui rempli étaient à demi engagés. Le Bois du Cazier, forme abrégée de « société anonyme des Charbonnages du Bois du Cazier à Marcinelle »1, est un ancien charbonnage situé à Marcinelle, actuellement section de Charleroi, en Belgique. Lorsque, après ce qui parait une éternité, elle arrive, ils règlent à tatons son niveau et prennent place dans celle-ci pour remonter en surface. Il sera retrouvé asphyxié à cinquante mètres de l'envoyage du 975 où il officiait (in Philippe Tomsin, « Le fonctionnement de la commission d’enquête sur la catastrophe du charbonnage du Bois de Cazier (Marcinelle, 8 août 1956). Le ministre de la justice, Albert Lilar, le fait expulser du pays au motif de « nuisance à l'économie du pays »[65]. Ce jour-là, 262 mineurs, dont plus de la moitié d'Italiens, allait perdre la vie. En Belgique, les fonds de la CECA ne servirent qu'à augmenter la production pour maintenir la Belgique sur l'échiquier international. Les hommes de nuit sont remontés en surface. Les sœurs de la charité de Marcinelle offrent leurs services et les médecins de la caisse commune des charbonnages sont présents pour accueillir les rescapés[27]. Le 8 août 1956, un incendie y fait 262 morts. Votquenne, Matton et l'un des deux sauveteurs dépêchés par la Centrale de sauvetage de Marcinelle parviennent à atteindre 1 035 mètres, mais étant montés dans la précipitation dans le sixième étage[19], la cage ne s'arrête pas au niveau du sol. Les hommes arrivés à leur niveau se rendent ensuite à leur poste de travail qui peut parfois être distant de deux kilomètres. Nouveau refus, nouvel emprisonnement. La catastrophe du Bois du Cazier ou catastrophe de Marcinelle est la plus importante catastrophe minière survenue en Belgique1 au charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle (Charleroi), le 8août1956. La catastrophe de Marcinelle sera à l'origine d'un blocage des relations diplomatiques entre les deux pays et mit un terme définitif à l' accord charbon[49],[50]. Sur le site du Bois du Cazier, il était autorisé que les hommes préposés à l'envoyage quittent leur poste, y compris en même temps. Antonio Ianetta fait le tour de l'envoyage pour tenter de le débloquer.agrandir, 3. On avait gardé espoir jusqu’au bout, nous avons perdu, et n’avons pu empêcher la mine de garder ses victimes. Le Bois du Cazier comporte deux puits surmontés de châssis à molette distants de 27 mètres et communiquant entre eux, l'un permet l'admission de l'air et l'autre son évacuation. Pour la translation des cages, la communication avec la surface se fait au moyen de cordon de sonnette et d'un code : quatre coups signalant, par exemple, que la cage est prête à être remontée en surface[5]. Il l'interrompt tandis qu'il est en train de planifier une visite d'inspection avec l'ingénieur du corps des mines, Philippe Dassargues, il l'informe qu'il y a un « cassage de fosse »[13],[14]. Marie-Louise De Roeck, Julie Urbain et Paul Lootens. 8 août 1956. Le matin du 8 août 1956, 274 ouvriers mineurs et un sous-traitant prennent, comme d'habitude, place dans les deux cages composées chacune de huit logettes où, accroupis, 5 hommes peuvent prendre place. Dans le puits d'extraction et d'entrée d'air, il ne reste plus qu'une cage en surface mais étant toujours solidaire de l'autre restée coincée à 975 mètres, elle est indisponible[6],[22]. catastrophe minière survenue en Belgique[1] au charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle (Charleroi), le 8 août 1956. Les entrailles du Bois du Cazier ont englouti 262 gueules noires, dont 136 Italiens et 95 Belges (parmi eux, une trentaine de Flamands). Le wagonnet vide dépassant de 35 centimètres heurte violemment et descelle une poutrelle métallique qui fait irruption dans le puits arrachant sur son passage deux conduites électriques de 500 volts[11], une conduite d'air comprimé et une conduite d'huile hydraulique sous pression servant à alimenter la balance hydraulique[11]. Communauté européenne du charbon et de l'acier, Festival international des programmes audiovisuels de Biarritz, Hommage aux mineurs décédés le 08 août 1956 dans la catastrophe du Bois du Cazier, Rapport de la commission d’enquête chargée de rechercher les causes de la catastrophe du Bois-de Cazier le 8 août 1956, Il y a 55 ans, le drame du Bois du Cazier en images.
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