« Le commerce extérieur de la Côte d'Ivoire». La politique de privatisation adoptée dans les années 1990 réduit alors la participation de l'État dans le secteur bancaire. « Le commerce extérieur de la Côte d'Ivoire en 1962». La situation du marché du travail en Côte d'Ivoire est proche de celle des pays de l’Afrique subsaharienne. Les importations ivoiriennes ont augmenté en 2005 par rapport à 2004. L'agriculture, l'élevage et la pêche jouent un rôle majeur dans l'économie du pays et constituent le moteur de la croissance économique. Le marché ivoirien des assurances emploie environ 2 200 personnes et représente un tiers de celui de la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA) qui regroupe 14 pays africains appartenant tous à la zone franc. Le déclin consécutif conduit à la fermeture de la mine en 1975 et à celle de l’entreprise en 1976, malgré une ultime tentative de reprise d’activités par la société Watson qui se solde par un échec et conduit à la fermeture en 1977. Les dépenses de santé ont représenté 0,9 % du PIB en 2004, 0,8 % en 2005 et 0,4 % en septembre 2006. Construite pendant la période coloniale par la régie Abidjan-Niger (RAN), elle a permis le désenclavement de l'ex-Haute-Volta (Burkina Faso), du Niger et du Mali. À la veille de la conquête coloniale, deux systèmes politiques cohabitent sur le territoire de l'actuelle Côte d'Ivoire et influencent fortement l'économie : D'une manière générale, l'économie précoloniale se structure autour de divers espaces relativement homogènes. B. GUEU LIENS PROMOTIONNELS L’installation des colons sur le territoire ivoirien commence dès la fin des premières expéditions exploratoires menées par João de Santarém et Pedro Escobar au cours des années 1470-1471, les Hollandais à la fin du XVIe siècle, puis les Français et les Anglais au XVIIe siècle[8],[9]. Le cacao, qui en est la force (le « miracle économique » des années 1970 a pris appui sur le binôme café-cacao), constitue également son point faible dans la mesure où aucun autre produit ni aucun autre secteur n'influence autant l'économie de la Côte d'Ivoire. Pendant cette période, les échanges croissants doublés d'une concurrence de plus en plus rude entre Français et Anglais amènent les premiers à installer sur le littoral (à Assinie et Grand-Bassam en 1843) des comptoirs permanents. Les produits d’exportation se sont en revanche, trouvés durement confrontés à la concurrence et à la surproduction mondiales. C'est le cas plus particulièrement du marché de l'immobilier[72] pour lequel la diaspora ivoirienne représente entre 25 et 40 % des acheteurs. La France demeure le premier partenaire commercial du pays. À eux seuls, les trois premiers cumulent en 2005, un chiffre d'affaires de 198,9 milliards de francs CFA[50]. En 2003 déjà, une loi[66] transfère la promotion du tourisme aux collectivités décentralisées dans l'optique de démultiplier les centres d'attraction du secteur. Auto suffisante pour le manioc et l’igname, la Côte d’Ivoire reste cependant, un importateur net en céréales. Le prix moyen d'achat bord champ reste assez faible (355 francs CFA le kg au cours de la campagne 2003-2004) autant que la proportion de café transformée par l’agro-industrie locale qui est passée de 3,6 % en 2001-2002, à 2 % de la production totale en 2003-2004. Le 24 février 2005, la Côte d'Ivoire se dote d’un nouveau code des marchés publics qui s’adapte au nouvel environnement juridique des entreprises régies en particulier par le Traité relatif à l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA), le code de la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (CIMA) ainsi que les directives relatives à l’harmonisation des finances publiques au sein de l’UEMOA. Le solde global de la balance des paiements est estimé à -0,8% du PIB. Le secteur dégage un chiffre d'affaires en hausse de 6,48 % pour un montant de 129,5 milliards de francs CFA. Ceci s'explique notamment par l'absence ou le faible niveau de qualification de ses animateurs et le caractère rudimentaire des équipements utilisés qui génèrent une faible productivité[14]. La Côte d'Ivoire reste donc, l’un des pays les plus pauvres de la planète et également une contrée fragile sur le plan social. Cet effectif qui a très peu varié au cours des dernières années laisse une place plus importante au secteur privé qui emploie quant à lui 498 906 salariés en 2002, contre 556 678 en 1998[78]. Le conflit consacre une division du pays entre un sud contrôlé par l'État et un nord contrôlé par la rébellion ; l'essentiel des ressources étant contrôlé par l'État (café, cacao, pétrole, gaz, bois...), la rébellion disposant pour sa part du contrôle sur le coton et le diamant. Pour ce faire, et rebondir efficacement après les événements politiques et militaires des années 2000, la Côte dIvoire sest dotée successivement de 2 Plans Nationaux de Développement (2012 2015 et 2016 2020). La baisse de l'indice de pauvreté en 2003 et 2004, par rapport à 2002 est probablement lié aux déplacements internes des populations, aux perturbations des systèmes de production et de commercialisation et à la dégradation des infrastructures sociales de base dans certaines régions. Il en a découlé un accroissement de la masse monétaire de 12,1%. Il s’agit d’Abidjan, de San-Pédro, de Yamoussoukro, de Daloa et de Tabou. Les investissements de l'État concernent principalement la mise en valeur des atouts touristiques du pays mais aussi la construction d'établissements hôteliers de prestige : L'hôtel Ivoire et l'hôtel du Golf à Abidjan ainsi que l'hôtel Président à Yamoussoukro. D'une manière générale, avec un taux de croissance annuel moyen du PIB de 6,7 % durant les quinze premières années de son indépendance, la Côte d'Ivoire qui était classée comme un pays à croissance rapide (un futur « pays émergent ») est, depuis mars 1998, à la recherche du bénéfice de l'initiative pays pauvres très endettés (PPTE)[25]. La production aquacole représente 866,05 tonnes pour la même période, dont 331,35 pour les produits d’origine lagunaire et 534,7 pour ceux d’origine continentale. J. Tricard, « Les échanges entre la zones forestière de la Côte d'Ivoire et les savanes soudaniennes». Le tissu industriel peut rapidement être remis sur pied, mais la priorité est de construire un environnement juridique (tribunaux de commerce...), administratif (guichet unique...) et fiscal (allègement des charges...) propice aux initiatives économiques des entrepreneurs ivoiriens et des investisseurs étrangers, particulièrement sur certains secteurs stratégiques (autoroutes, ports, réseau ferré, réseau téléphonique, réseau électrique, enseignement universitaire et scolaire, dispensaires). Sur le plan strictement interne, une augmentation de la fiscalité en général et plus particulièrement de la TVA en 1987, pousse de très nombreuses activités commerciales vers le secteur informel. LES ATOUTS NATURELS ET HUMAINS DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DE LA CÔTE D'IVOIRE Par Jean Amos ACHI Le 12 février 2014 à 06:45 Géographie 3ème 11 commentaires Télécharger INTRODUCTION Située en Afrique occidentale, la Côte d’Ivoire à une superficie de 322 463 km. L’indice de développement humain de la Côte d’Ivoire de 0.47 positionne le pays 180ème rang sur 190 . Malgré la crise que traverse le pays, la production globale d’or connaît une hausse entre 2004 et 2005. L’on assiste dans la même période à un accroissement de la masse monétaire qui n’est toutefois pas le fruit de la politique monétaire mais plutôt celui d'un solde de balance des paiements favorable[N 3],[14] D’une manière générale, la croissance économique du pays, en termes réels, d'environ 5 % marque une légère reprise. L’économie de la Côte d'Ivoire dépend pour l'essentiel, de ses exportations agricoles qui assurent au pays un solde commercial positif, mais en recul depuis 2002. Julien, Gnonbo, « Le rôle de la femme dans le commerce précoloniale à Daloa». Il envisage de s'appuyer sur un tourisme traditionnel et un tourisme culturel orientés vers la découverte des populations ivoiriennes disséminées dans une mosaïque de plus de soixante ethnies. Sa superficie est de 322462km² et Elle abrite plus de 20 million d'habitants.le développement économique de ce pays repose sur sa croissance économique depuis son accession à l'indépendance. Ces produits phares ont connu des fortunes diverses. Sa gestion est devenue privée, après la signature d’un contrat avec Aeria, société créée en association avec la Chambre de commerce de Marseille[22]. Pour autant, cette économie présente des faiblesses structurelles : forte dépendance extérieure et déséquilibres importants entre ses différents secteurs d'activité[11]. Ces exportations ont progressé de 38 % en volume, et 64 % en valeur. Le secteur parapublic, connait depuis le début des années 1990, une évolution notable. Les compagnies d'assurances n'ont pas véritablement souffert de la crise. Celle de la Société africaine de plantations d'hévéas (SAPH) est passée de 5 400 francs CFA en décembre 2005 à 12 800 francs CFA en décembre 2006 soit une progression de plus de 137 %[62]. Ministère du Plan, l'élevage en Côte d'Ivoire. Les filiales de grandes banques françaises comme la BNP Paribas (BICICI) et la Société générale (SGBCI) et d'autres établissements (BIAO, Ecobank, NSIA Banque) assurent une assez large couverture du territoire national. Premières études sur les bois de la Côte d'Ivoire, (les végétaux utiles de l'Afrique tropicale française, fascicule 5), Paris, A. Chalamel, 316 p. Les ressources forestières de la Côte d'Ivoire : bois, oléagineux, excitants, gommes et résines, divers (Résultat de la mission scientifique de l'Afrique occidentale). Marie-France Jarret, François-Régis Maheu, Joseph Issa-Sayegh, Paul-Gérard Pougoué, Filiga Michel Sawadogo, François Anoukaha, Anne-Marie Assi-Esso, Jacqueline Lohoues-Oble, Pierre Meyer, Josette Nguebou-Toukam, Akouété Pedro Santos, Souleymane Sere (, https://www.populationdata.net/pays/cote-divoire/, Union économique et monétaire ouest-africaine, Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, Aéroport international Félix-Houphouët-Boigny, Fonds de régulation et de contrôle café-cacao, Autorité de régulation du café et du cacao, Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs de café et de cacao, Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest, Société africaine de plantations d'hévéas, Conférence interafricaine des marchés d'assurance, Traité relatif à l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA), Relations entre la Côte d'Ivoire et la France, Relations entre la Côte d'Ivoire et le Maroc, Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire, Marie-France Jarret, François-Régis Maheu, 2002, Perspectives économiques en Afrique 2008, voir Côte d’Ivoire, CERMF, Centre d'étude et de réflexion sur le monde francophone, 21 septembre 2020, Côte d’Ivoire : à la recherche du dernier diamant, Côte d'Ivoire, les diamants de la guerre des Forces nouvelles, Résolution 1643 (2005) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5327e séance, le 15 décembre 2005, Diamants de conflit et processus de paix en Côte d'Ivoire, Délestage: le gouvernement et la CIE expliquent la crise et appellent au calme, World economic forum : Coalition des entreprises de Côte d'Ivoire contre le VIH/SIDA (CECI), juillet 2006, page 3, Les Afriques : un pont entre la diaspora et les promoteurs immobiliers ivoiriens. « Côte d'Ivoire. Encore une fois, la reprise de la coopération financière avec la Côte d’Ivoire reste subordonnée à la normalisation de la situation politique et à l’accord de l’ensemble des bailleurs concernés[22]. L'objectif du nouveau gouvernement est de rejoindre le groupe des pays émergents à l'horizon 2020. 2 ... bénéficierait de la poursuite des investissements dans le … Avec le rebond de la croissance économique, la pauvreté en Côte d’Ivoire a légèrement reculé, passant de 51% de la population en 2011 à 46% en 2015, d'après les estimations. Le taux de croissance moyen reste élevé (plus de 6,8 %) pendant les quinze premières années de l'indépendance du pays (1960-1975). Ce changement de parité du franc CFA par rapport au franc français s'inscrit dans une stratégie plus globale visant, par une série de réformes structurelles, à recentrer l'action de l'État ivoirien sur des missions de régulation, de contrôle et de sécurisation[N 6] pour améliorer les performances du secteur public et favoriser les activités du secteur privé[19].Les programmes d’ajustement structurel (facilité d'ajustement structurel renforcé 1994-1996), mis en place dans cette perspective, par des partenaires extérieurs comme le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, conduisent à l'adoption par le gouvernement de mesures drastiques de restriction budgétaire en vue du redressement économique[20], sans grand succès[21]. Malgré sept années de fort ralentissement, le pays dispose toujours d'un des réseaux bancaires les plus développés de l'Afrique de l'Ouest comptant en 2007, 19 établissements financiers dont 17 banques et deux établissements de crédit. Le commerce des produits naturels remplace alors celui des esclaves et l’agriculture est de nouveau dynamisée. Le président Alassane Ouattara est un économiste international reconnu. Les inégalités restent très marquées, et se sont accentuées en 2002. La part de ce secteur dans le PIB passe en effet de 21 % en 2000 à 12,4 % en 2005[58]. J. Brinon, et E. Perrin, L’élevage porcin en Côte d'Ivoire. En 2004, il a connu un recul de 0,5 à 1 pour cent, avec une chute de 5 pour cent de l’activité globale des sociétés de service. Décryptage. Des débuts de la colonisation jusqu’à la fin des années 1970, la situation économique de la Côte d'Ivoire est florissante[11],[12]. En effet, sous le leadership de S.E.M Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, le Gouvernement dirigé par le Premier Ministre S.E.M Amadou Gon Coulibaly, accorde une place privilégiée aux secteurs sociaux prioritaires avec pour objectif l’amélioration des conditions L’évolution de l’emploi est influencée par la croissance économique, (création d'emplois au-dessus d'un taux de croissance de 1,5 %), et par une crise politico-militaire. Cette fille, qui est en quatrième année primaire, habite dans le village d'Ebimpe, aux abords d'Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire.